Conclusion

 

563km, 3700m d+. Autant dire que c'était plat. Grosse erreur de routage à Lyon: il faut suivre la via Rhona, arriver sur les quais où il y a de magnifiques pistes séparées. Rejoindre la confluence des 2 fleuves, et suivre la Saône.

On a eu très très chaud, des journées à 38°, avec un vent fort de face, mais comment savoir à l'avance.  Casse d'une extrémité d'arceau. J'ai pu circonscrire le problème, échangeant l'arceau cassé avec ceux qui sont les moins en tension sur le sommet. Mais bon, il faut emporter des segments de rechange!

J'ai voulu faire le malin et partir sans le boxer/cuissard de vélo. Hum, je n'avais pas les fesses assez tannées et la couture du slip m'a vraiment irrité.

Le routage réalisé à la maison, est sans doute une aide mais en second choix. Préférer la via Rhona, sauf si on sait vraiment ce qu'on fait. D'accord il y a des détours, mais c'est infiniment plus calme.

Parcieux-Mâcon

60km, 500m d+, et toujours la canicule. On a roulé avec 38°  à toute petite vitesse, avec de nombreux arrêts dans les bars pour recharger en eau et se reposer.

Le routage était varié, parfois charmant.

Mais on est très près de l'autoroute,de la n7, du TGV. Par exemple

Sur les 25 derniers km, on a vraiment eu chaud, poussant les vélos dans de petites côtes, frolés par de nombreuses voitures.

On reconnaît les caveaux de Pouilly Fuissé, Chaintré et Vinzelles. On n'envisage même pas de s'arrêter.

Arrivée à destination vers 16h. Nos amis étaient là. 

Condrieu-Parcieux

Arrivée tardive à Massieux, bord de Saône entre Lyon et Villefranche.

72km, 500m de d+ et toujours un soleil de plomb.

L'étape la plus dure du parcours, des conditions de circulation infernales, la piste est coupée par endroits et on se débrouille, elle s'interrompt pour nous mêler au flot de voitures pressées et agressives. Sur un pont un conducteur n'a pas supporté d'attendre et a failli me renverser.

Arrivés à Lyon par le Sud, on montera par Pierre-Benite puis au sommet de la Mulatière, pour redescendre sur les quais de Saône. Tout à pied, en poussant sous le soleil. Rude.

La partie Lyonnaise sur les quais est parfaitement aménagée, avec des pistes doubles bien séparées, et puis on s'éloigne et ça se dégrade.

Arrivée tardive au camping, immense, herbeux et calme ... pour l'instant. La tempête du match de foot avec l'équipe de France commence vers 21h, et ça commence à s'alcooliser sévère.

A suivre.

Charmes-Condrieu

Grosse étape, le vent du Nord a disparu, remplacé par une très forte chaleur. On a roulé entre 35 et 38° . Plein cagnard.

Sinon, à part un point noir où on partage la route avec un fort trafic sur 1km, la via Rhona est très agréable.

88km et, grande nouveauté, on a grimpé 350m de d+.

Dans ce camping en bord de la via Rhona, de gros efforts pour accueillir les nombreux vélos. Une table pour chaque emplacement.

Accueil "corse": on paye en liquide, 25€. Bières pietra disponibles. On verra.

Fait encore très chaud.

Montélimar-Charmes sur Rhône (sud de Valence)

Nuit assez agitée, pas tant par les handballeurs qui ont fait taire la famille gitane/gents du voyage qui avait décidé de démarrer une boîte de nuit. Mais des jeunes femmes complètement ivres qui ont bien hurlé leur rage.

Au lever, vent du nord très violent et moral très bas. On commence à mater les annonces Booking, c'est dire.

57km  à 12 de moyenne, très chaud.

Un routage qui suit la via Rhona toujours aussi bien aménagées, c'est un plaisir malgretles rafales de vent de face, et surtout l'air ravi des cyclistes croisés qui vont vers le sud vent fort dans le dos.

Un passage sur un pont aménagé style Himalaya. Ça rappelle des souvenirs.

Bon ce n'est pas très buccolique.

Mais la piste séparée est bien agréable.

Et le passage de nombreux ponts est bien varié.

Et voilà la délivrance : un camping municipal juste sur la piste. Confort raisonnable, on se fera violence pour manger au restaurant du camping.

Mondragon-Montelimar

70km, et toujours ce satané vent du Nord, bien en face, en rafales.

Et pourtant la piste est parfaite, à l'écart des routes, serpentant le long du Rhône.

Il reste quand même des passages de pont intéressants.

Une rencontre endormie.

Un peu épuisés, on arrive vers 15 h au camping de Montélimar. 1 étoile, au max. Le camping qu'on aime: en bout de pistes de l'aéroclub, les ulm vont et viennent. Juste en bordure d'un lac, et point de mise à l'eau des jet-skis. 

Au bar, les travailleurs locaux, roumains, sr saoulent consciencieusement. Pastis et bières.

A suivre.

Soirée tranquille au bord de l'eau ?

C'est trompeur. A 20m on a une équipe complète de handball. Que des gars. Ils viennent d'installer leurs tentes et poser leurs nombreux packs de bières. Le ton monte. Hum.

Châteaurenard-Mondragon

71km, vent du nord pénible,et très très très chaud. Entre 35 et 38°. Ouch.

Châteaurenard Avignon. On craignait la départementale très encombrée, mais il y a ait des aménagements cyclables,dont un bon shoulder.

Arrivée dans Avignon, pont aménagé et beaucoup de pistes dans Avignon. Ville de Sète, si tu nous lis,un petit déplacement pour voir ce qui se fait ailleurs.

La suite sera tranquille et chaude, passage à Sorgues, vignobles de Châteauneuf.

Grosse montée pour le centre de Châteauneuf.

On souhaitait une place sympa et un bar accueillant. Perdu. Que des restaurants chicos, des vendeurs de vins. Cyclistes, passez vôtre chemin. On redescend vers le Rhône.

Magique: la voie cyclable est neuve, loin des voitures. C'est une très belle réalisation.

Arrêt boissons à Caderousse. Village charmant et tranquille.

Arrivée vers 17h15 au camping de Mondragon. Bien fatigués.

Saint Gilles-Chateaurenard (sud d'Avignon)

Journée bien contrastée. Départ tranquille du camping de Saint Gilles, au milieu de nombreux cyclocampeurs, lourdement équipés,comme nous quoi.

Tiens c'est bizarre, aucun ne va vers le nord. Et pour cause: les 30 premiers km seront odieux. La campagne est plate, rizières,champ de blé dur. Pas un arbre, il fait chaud et le vent du nord souffle vraiment fort. On appuie bien sur les pédales, et on reste scotchés à 10km/h. C'est très pénible. Les cyclistes croisés ont la banane, roue libre, tongs.

On finit par arriver à Beaucaire. Le routage a été vraiment parfait, petites routes tranquilles.

Courses, pique-nique à l'ombre et café comme d'habitude. 

Et c'est la même erreur que lors des précédents passages. Il ne faut en aucun cas s'arrêter à Beaucaire, mais passer le pont et Tarascon a un centre ville piétonnier calme, reposant. Arghhhh.

Départ pour ... plus loin, le vent se calme. Petites routes parfaites.

On vise un camping à la ferme, mais ça ne le fait pas. Il est un peu à l'abandon, la propriétaire est partie à l'hôpital, les 2 campeurs présents ne sont pas optimistes.

On part 10 km plus loin. Parfait, accueil charment, calme et piscine.

63 km. 

Sète-Saint Gilles

Départ tôt ce matin,il va faire chaud, très chaud, plus de 30°. Entraînement nul, ouille.

L'itinéraire est bien classique,fait de nombreuses fois, même bien chargés comme aujourd'hui. On longe le canal du Rhône à Sète.

On passe faire un petit coucou au club de kayak de Palavas, et on continue la piste. Carnon,la Grande Motte, arrêt caféau Grau du Roi.

Un café PMU avec ses habitués, très locaux.

53 km avalés, Cathy espère bien s'arrêter avant Saint Gilles,mais j'ai bon espoir.

La piste le long du Rhône est toujours aussi agréable et tranquille. Les km passent,on fatigue un peu et on boit pas assez sans doute.

Passage sur un pont où Cathy a réalisé un exploit dangereux il y a qqs années. À vélo couché,sur ce pont, elle a sauté du trottoir sur la route,sans tomber. Ouch.

Les derniers km seront rudes,nombreux arrêts,mais on finit par arriver à Saint Gilles, 17h15, 93km. 

Montage de la tente qui durera une bonne heure, un arceau s'est cassé. Je bricole, ça tient, jusque là.

Puis le réconfort mérité.