Lever tranquille et tardif (7h) dans ce camping immense qui est plutôt un espace récréatif pour des groupes: des classes vertes de petits, des plus grands au canyoning, kayak...
Petit déjeuner avec les canards avides de miettes.
Et comme il fait assez beau je décide de faire sécher le double toit par terre pour éliminer la condensation.
À peine le dos tourné, 3 jeunes connards à VTT décident de rouler sur le double toit. Résultat un beau trou. Je les attrape au retour, ben l'un est very sorry, l'auteur ricane. Dommage qu'on n'était pas proches du lac, je l'aurai bien jeté à l'eau avec son vélo.
Bon, énervement, réparation, et en route. Le début est bucolique, le long de la Savinja, qui a l'air connue pour la pêche à la mouche.
Ensuite la piste/route ne fait pas comme je veux. On aboutit chez des personnes qui nous indiquent un bis a travers champs.
Impossible de grimper le talus, on fera pas mal de détours avant de trouver une route charmante, sans trafic, le long de la rivière et du train.
On terminé cette matinée dans la charmante ville de Gorenje.
Hum.
A partir de là, c'est l'horreur : on monte par une vallée encaissée, où tout le trafic s'écoule : camions nombreux, voitures des travailleurs autosolistes, la route est étroite, et visiblement on n'a rien à y faire à vélo. Je tente tous les plans B, tronçons d'ancienne voie de chemin de fer qui se terminent en cul de sac, ou en travaux.
On roulera beaucoup sur ces tronçons qui préfigurent la future voie cyclable, mais pour l'instant les ponts et tunnels sont en cours.
Dommage.
Au sommet, boisson fraîche au bar des routiers.
Et puis la délivrance : sur ce versant, la voie de chemin de fer est entièrement aménagée, et en plus, après une légère côte, elle descend sur 15km jusqu'à notre hôtel étape.
Le centre ville est piétonnier, ou presqu, tranquille.
