lundi 9 août 2010

Roumanie: Constanta etretour en France

À l'hotel Ibis, le confort est parfait pour des cyclistes fatigués. On a loué une chambre pour 2 nuits. Excellent repas dans l'hôtel, et petit déjeuner le lendemain matin, jour de relâche avec un buffet .... aaahhhh; Il faut se restreindre un peu, pas de vélo prévu aujourd'hui.
Bain dans la mer Noire, plage à 10 mètres en contrebas. De loin c'est du sable fin. De près c'est du sable fin avec des tonnes d'ordures, bouteilles plastiques, emballages divers, ... Voir compte-rendu précédent.
Et puis on vadrouille en ville pour trouver la compagnie de bus afin de réserver le retour en France. Il fait tellement chaud et poisseux qu'on prend des taxis (une petite arnaque au passage d'un taxi qui oublie d'enclencher son compteur et nous demande 3 fois le prix de la course). Là, après une longue attente au guichet, patatras, plus de place dans le bus de Vendredi, donc on se rabat sur un départ le soir même. Il faut alors faire vite: retour à l'hôtel pour annuler la deuxième nuit et libérer la chambre (un peu en retard, mais ils sont vraiment accommodants).
Ensuite à l'autre bout de la ville (2x2 voies à traverser) on va au supermarché "Metro". Objectif trouver du matériel pour empaqueter nos vélos. On revient chargés de rouleaux de scotch, plastique à bulles, ficelles, lot de serviettes de bain pour protéger les vélos.
Retraversée de la ville.

Arrivée à la gare routière de la société Atlassib. Propreté douteuse (heu non, rayer le mot propreté). On emballe nos vélos, en démontant le guidon et en emmaillotant les parties sensibles.
Courses, boissons, repas sur des chaises, à l'ombre. On attendra de 16h à 23h le bus pour Bucarest.


Arrivée à Bucarest à 4 heures du matin. Durant le trajet, un tas d'arrêts: des personnes montent/descendent posent ou reprennent des colis.
Changement de bus dans la cohue. On transporte nos vélos et nos sacoches d'un bus à l'autre.

On attendra souvent, on transférera encore nos vélos et sacoches dans un troisième bus à Sibiu. Puis arrive  à Arad où on attendra 2h30 des personnes en transit mais dont le bus avait du retard (au moins ils ne craignent pas de faire attendre pour assurer les correspondances).

Puis arrive le grand moment du passage de la frontière Roumanie-Hongrie. Attente longue, jusqu'au contrôle des passeports. ET comme il y a une mesure de représailles des douaniers hongrois (vague histoire de bakchich qui a disparu): fouille des bagages de chaque bus. Donc attente, passage dans un local immense et clos, les douaniers balancent toutes les valises au sol, le bus s'en va. Chacun reprend sa valise et l'ouvre devant un douanier qui s'en fout, et demande si on a des cartouches de cigarettes ou de l'alcool. On dit tous non. On a bien perdu une heure de plus, et heureusement ils n'ont pas demandé à désosser les vélos.
Arrivée finale à Montpellier à 3h du matin. Ouch, 52 heures de bus à travers l'Europe, c'est long, très long.

dimanche 8 août 2010

Roumanie: Calarasi - Constanta 148km 1150 m de D+

Etape tres tres dure, mais bon, on y est: la mer Noire a 50 metres. On n'a pas lesine: traversee de la ville, hotel Ibis annonce, et ... on y est, on va rester 2 nuits, se baigner, se reposer, bien manger. La plage visible depuis la fenetre, enfin, un vrai petit dejeuner, du confort. J'ecris depuis un des 2 pc en libre service, a suivre...
Ci dessous l'hotel de calasari, son restaurant infame, son architecture sovietique. depart a 6h30 pour le bac.
Arrivee de l'autre cote du Danube via un bac bonde.
Mauvaise surprise: la route est pavee .... on fait des bonds sur nos velos, donc vitesse limite entre 8 et 10 km/h


Un couple de cyclistes americains nous depasse tres vite sur les paves.
La suite est "coteuse" et pendant longtemps, il fait tres tres chaud et Cathy a du mal: a 11h on a fait seulement 50 kms. Montees, descentes sur des paves infernaux, voir plus haut.





La suite s'ameliorera au point de vue revetement mais pas denivelee: ca monte et descend. a l'arrivee on a plus de 1100m de denivelee positive, c'est peu et c'est beaucoup a la fois.
Les voitures sont assez nombreuses, de plus en plus "chic", roulent vite, nous frolent, et leur coups de klaxons deviennent assez proche du celebre "casses toi pov'con".
Dans un petit village deux jeune gitanes coursent Cathy qui roulait assez doucemnt en cote. L'une pique le contenu de la poche exterieure de son sac: des mouchoirs, des chaussettes! Je la course et elle laisse tomber son maigre butin: Ambiance, ambiance.
Au km 90, Cathy a une hypoglicemie terrible, qu'on calmera a coup de gateux, boissons sucrees et barres. On finira en beaute sur une 2x2 voies e folie ou les voitures roulent a plus de 100km/h.  A un momemnt des chiens coursent Cathy et accrochent son velo: ils ont mordu la sacoche. Grosse frayeur.
Dans la ville on laisse passer 2 hotels minables pour choisir ibis. voir ci dessouys: le grand grand luxe pour 60 euros.
L'etape aura ete la plus dure et probablement la moins sympa.

Aujourd'hui, apres une bonne nuit: bain dans la mer Noire, chaude (environ 25 degres, voire plus), plage extremement sale, et sans doute eau polluee par le port proche.

On vouliat continuer jusqu'a Tulcea ( 300 km AR), mais plus de place pour le retour, sauf ce soir. Donc le programme est trace: courses en ville,emballage des velos, et longue attente dans des coins au nieux louches.

samedi 7 août 2010

Roumanie: giurgiu - Calarasi 150km


Journee toujours tres chaude (38 degres). Debut vallonne , de petites cotes (c'est "coteux" disent les canadiens), mails la route est dans un etat parfait jusqu'a Oltenita (75 km) ou on est arrives vers 12h. Sur la route les villages sont toujours aussi sympas, mais un peu plus riches. A oltenita pique-nique devant un "market", avec achat de pasteque (4 kgs) que nous engloutissons immediatement vu la chaleur. Yaourts et boissons.

La route reste assez plate mais le revetement se degrade un peu. On passe devant des lacs de retenue de barrages, sans ombre helas. A l'un des lacs, on est accueillis comme d'habitude par des sourires, des hello sympas. Un groupe de jeunes baigneurs me sourit, je mapproche en faisant des signes amicaux. Arrive a quelques metres, l'un des jeunes me jette une pierre assez grosse qui heurte le velo. Grosse frayeur, je m'arrete pour gueuler, mais rien ne se passe. Bon, on repart. Bizarre comme comportement.
Arret pour boire a un cafe/depanneur. Un type nous parle roumain, on se comprend difficilement.


Les 30 derniers km sont assez desagreables, avec un traffic important. De plus les villages sont si rapproches que trouver un arret pipi devient difficile ( et on sait bien que Cathy a besoin de nombreuses haltes de ce genre!)
Arrivee a Calarasi vers 17h. Ville pas tres riante comme le montrent les photos ci dessous
 On met 45 mn a trouver l'hotel: plein de bulgares, festival folklorique oblige. Reste une chambre simple. Va pour la chambre simple. Confort sovietique, personnel toujours aussi peu riant et peu efficace. La suite sera rude. En attendant on fonce acheter a boire car on est tres deshydrates. 1,5 litres en 5 minutes.
Gambettes un peu fatiguees, douche, lavage des vetements et des cyclistes, cafe internet ... mais "too late", hum, le gars est sans doute parti en ville. Un tour en ville: uniquement des fast food ou pizzas glauques. On se rabat sur le restaurant de l'hotel, mais les tables en exterieur (utile a cause des fumeurs) sont toutes prises, ce qui est tres rare dans ce genre d'etablissement. Le serveur nous indique de revenir 30 minutes plus tard, ce que nous faisons. Et c'est le film d'horreur qui commence: 10 mn pour qu'une serveuse s'interesse a nous (il n'y  avait plus un seul client quand meme), nous amene des boissons. Puis c'est l'attente. On voit un serveur/le cuisinier(?) qui part faire un tour en voiture en ville, l'autre qui part fumer. AU bout de 45 mn arrivent nos spaghettis. Nous sommes devores par les moustiques, pas de pain, rien ne vient. On part en gueulant, on paye pour tout ce qui etait commande mais qui n'arrivait toujours pas .... Grrrrrrrrrr.

Nuit chaude et humide. Petit dejeuner atroce, comme d'hab.
Une grosse etape nous attend.

vendredi 6 août 2010

Roumanie corabia - Giorgui 157 km

La journee chaude: grand soleil du matin au soir, pas d'air (en fait il y a un fort pourcentage d'humidite dans l'air qui rend l'athmosphere encore plus pesante). Entre 12h et 18h il fera environ 40 degres avec sans doute une pointe a 42. Mesures sur nos co;pteurs donc evidemment aur le bitume, pas a l'ombre, mais quand meme c'est rare de rouler si longtemps avec de si fortes chaleurs. Du coup on s'est beaucoup arretes, pour acheter des boissons. Cathy a fait le bilan: 3 ice tea, 2 sodas aux fruits infames, 3 litres de coca, 4 litres d'eau minerale gazeuse + les boissons emportees dans nos sacs au depart. Et a l'arrivee on a vide des verres d'eau a l'hotel.
 Route tranquille -> Trurnu Maguele, avec passages par enormement de villages. Jusqu'a Zimnicea la route est assez bonne, sauf classiquement dans les villages ou elle est toujours tres difficile, vu les travaux, les trous, les bosses, les tranchees, les ressauts. AU debut de la route on a rencontre beaucoup de charettes chargees de foins. Contraste: velos, charettes, dacia et grosses voitures genre 4x4, vitres fumees, a fond.

A un moment, cette bonne route s'arrete pendant un gros kms, pour etre en terre avec cailloux! Comme si quelqu'un avait decide d'arreter le goudron. Bizarre.





arret a midi dans une boutique sympa dans un tout petit village. Un villageois nous arecite ses lecons de francais,



Ci dessous une ville un epu detruite par un tremblement de terre, mais dont les ruiones sont celles qu'on voit un peu partout: des usines abandonnes, des constructions en rade,...



Une idee de l'etat de la route par endroits.




A girogiu, tres grande ville, 3 a 4 kms de traversee de la ville en suivant les panneaux pour arriver a l'hotelchic: 70 euros la chambre ce qui est tres cher ici. Mais apres 157 kms on a signe sans rechigner. Ahhh la douche fraiche! Ee en plus 2 pc en acces libre avec une connexion internet qui fonctionne.

jeudi 5 août 2010

roumanie calafat - corabia 157 km

Reveilles par l'orage a 6h, petit dej habituel: rien a manger ou presque, dans une salle immense decoree comme pour un banquet, tables et sieges habilles de "soieries" rouges et blanches, personnel de mauvaise humeur et qui fume.
Dans la ville, un peu viellotte on trouve une belle R12 (souvenirs, souvenirs) qui sert d'argument publicitaire aux dangers de la conduite sous l'emprise de l'alcool.



Pluie forte, mais on part quand meme a 8h30. Arret au bout de 5 mn, trop de pluie. Abri d'autobus. On repart, et de nouveau des trombes d'eau, on ne voit plus la route et ses trous. Cathy manque de tomber dans un trou masque. Petit moral, et Carhy avait en tete de faire l'etape en train ... Va pour le train, on se dirige vers la gare en utilisant le GPS, on suit les rails, ... rien. On demande, pas de reponse si;ple, et on revient a l'hotel. Il n'y a plus de gare ni de train depuis bien longtemps. Tout petit moral. 



Cafe a l'hotel, et deuxieme depart vers 9h45, toujours sous la pluie moins forte, mais l'orage est la. 35 kms sous des douches fortes a tres fortes, mais on distingue la route. Puis ca se calme, on s'arrete pour boire un coup. Apres ces emotions, route bien tranquille avec traversees de petits villages sympas. Le temps se met au beau, pas trop chaud, parfait pour le cycliste mouille.
Route en bon etat, cigognes nomreuses, oies, carrioles, chevaux en quantite.

Arret pipi en urgence pour Cathy qui fonce dans les brouissailles: perdu, plein de petits piquants qui s'agrippent partout, meme dans des endroits peu pratiques. Ouch.



Encore un arret bienvenu, on boit beaucoup dans ces petites boutiques de village qui servent de tout, un peu. Ice tea, qqs gateaux...

Plus tard, arret pasteque: des centaines de pasteques recoltees et chargees dans des carrioles, en attent de camions pour les transferer ... plus loin. La responsable vouliat nous la donner, on a paye une misere. Delicieuse, mangee sur le champs assis au bord de la route.



Arrivee a Corabia assez fatigues (150km), on passe devant un hotel bien avant la ville, on continue vers le centre: hotel ferme, cadens sur la porte. Hotel suivant plein. Ouch. Demitour pour 5km de plus vers le premier hotel ( le Belgium) tenu par un Belge. Hotel quasi vide, comme d'hab. Belle piscine dont nous ne profitons pas,m trop fatigues.