Ragusa

Le soir, dîner en ville! Place du Duomo. On s'est un peu lâchés.

Au matin, avant l'excellent peut déjeuner au b&B, je sors les vélos pour la journée.

Et c'est parti pour la visite, avant la pluie.

Des églises bien sûr

Des façades plus ou moins baroques

Des ascensions dans la falaise

Et puis la pluie quotidienne. Du coup on est beaucoup restés paresser dans la chambre tout en organisant le retour: réservation de 3 billets de ferry Palerme - Livourne - Bastia - Marseille, 2 billets de train Syracuse - Palerme et Marseille - Sète.

On croise les doigts pour que tout se passe sans accrocs.

Et comme il n'y avait pas de cabine disponible pour nos premières dates, on va temporiser sur la côte.

Demain, au programme, pluie et pluie.

Scogliti - Ragusa

Petit déjeuner spécial au camping : un granité (sorbet au citron) et une brioche. Point barre. On complète avec des courses en ville, et on s'arme de courage pour la longue montée vers Raguse. Dans notre quartier pauvre on croise deux Maserati et une troisième au port. C'est chic!

La plage

et, la route barrée. Un fleuve a détruit la route.

Itinéraire bis, et un début pénible, fort traffic, à travers un océan de plastique des serres. A perte de vue.

Enfin on s'échappe par une petite route, sans traffic. Les paysages changent, des murettes en pierre, pas de barbelés, et des élevages.

On fera nos 600m de dénivelée, pour arriver à Ragusa. La ville est très étalée, entre la partie moderne et la vieille ville, un peu épargnée par le tremblement de terre. On doit trouver le chemin de notre B&B. Pas facile.

Mais tout a coup c'est magnifique.

Le b&B est au pied de cette partie de la ville. Et on a le droit de stocker nos vélos dans la salle du petit déjeuner, la nuit. Cool.

Licata - Scogliti

Une étape oubliable. On a passé notre temps à essayer d'éviter voitures et camions en choisissant des itinéraires par de petites routesen principe. Sans grand succès.

On navigue au milieu d'océans de plastiques : les serres a tomates, melons, aubergines, .... Et les usines de mise sous plastique de ces primeurs, puis le remplissage des gros camions qui les transporteront un peu partout.

Bon au début ça part bien.

Une rencontre :

On arrive à la ville de Gela, littéralement infernale: des voitures en furie aux rond-points. On se fait couper la route par des conducteurs qui y vont à l'intimidation. Bref, pas plaisant.

Notre but est d'éviter la SS, par exemple en empruntant :

Raté, tout le monde passe sur cette petite SP, qui est un "itinéraire cyclable"! Mais elle est étroite et les nombreux camions, y comprises semi-remorques ne font pas bon ménage avec des cyclistes. 

On a pourtant été doublés par 4 cyclistes italiens, vélos de route, roulant à trois de front. Une voiture arrive derrière eux, klaxonne. Les gars n'ont pas bronché. L'automobiliste a pris son mal en patience avant de les dépasser à faible allure, comme il se doit.

Bon, fin de l'épisode pénible, on arrive à un camping de rêve ! Espace réservé aux tentes, herbeux. Électricité à côté de la tente, douche parfaite, fauteuils, bar. Le propriétaire  parle uniquement italien, mais on s'en sort. Donc ce soir pizza et demain matin petit déjeuner avec granités. Yes.

Agrigento - la côte Licata

Une journée variée et définitivement pas plate (même au sens canadien du terme).

J'avais cru/espéré une journée tranquille le long de la côte, sans dénivelée. Hum. 600m en 58km.

Et un départ rude.

Les bords de route se suivent et se ressemblent.

Ensuite une petite SP (départementale) et un automobiliste s'arrête en pleine voie et nous fait signe.

S'ensuit une très longue "conversation" à sens unique, en italien que nous ne comprenons presque pas. Il pensait que nous allions accrocher nos vélos sur notre voiture. Il nous indique des endroits remarquables, où nous n'irons pas, et nous offre des produits de son verger : une pomme et 4 citrons. Là où ça se gâte c'est quand il pèle un citron et le découpé pour nous le faire manger !

On comprend que c'est bon pour la santé, plein de vitamines, mais en plein effort , le matin, c'est rude.

On quitte Nicolas après force embrassades.

La route traverse une ville bizarre, avec énormément d'immeubles en mauvais état.

On longe la SS en espérant l'éviter au maximum.

Pique-nique, emplacement pas très glamour.

Mais il fait beau et chaud. Longer la SS ne veut pas dire dénivelée tranquille :

A perte de vue des cultures sous plastique, souvent du raisin de consommation, ne pas regarder les dizaines de bidons de produits toxiques.

Ensuite petite séquence gravel extrême : notre petite route d'évitement s'arrête contre les glissières de sécurité de la SS. Glubsss.

On voit bien la ligne jaune de cette ancienne route. Ah, mais il reste un étroit passage entre la glissière et des barbelés. Sur 200m.

On revient sur une vraie route, la preuve.

On est en bord de mer, et tout est grillagé, enclos. Pas d'accès possible sauf via des chemins privés.

Arrivés au camping dont les avis Google sont catastrophiques : WC a la turque,  une grande partie du camping est constituée d'habitations plus ou moins en dur. Pas d'électricité, douches plutôt froides.

Ça nous va.

Agrigento: vallée des temples

Petite pluie nocturne et grand soleil ce matin. En route pour la vallée des temples. Ce n'est pas loin, mais trop dangereux pour un piéton.

Une grande étendue où on trouve une ancienne ville, des temples consacrés à Jupiter, Junon....

Bon, ça reste gérable, grande étendue qui espace les touristes.

Il fait vraiment chaud, on n'était plus habitués. C'est donc le retour du beau temps ? Petit temps calme et en route pour la plage.

Bel orage qui dure. Le beau temps ce n'est pas pour nous, comme d'habitude en randonnée.

Des courses pour demain. En attendant, lecture sous l'auvent des bungalows inoccupés.

Demain ce sera plat, enfin, mais encore orageux.