lundi 12 juin 2023

Les îles 2023 - Conclusion

1170 km 19692m de D+ au total, un train en Sardaigne

Aller tranquille: intercité donc réservation vélos Sète - Marseille sans changements, et ferry dans la foulée Marseille - Bastia.

Retour hyper pénible: Train avec changement Syracuse - Messine - Palerme, ferry dans la foulée Palerme - Livourne. Nuit à Livourne, ferry pénible (Moby, éviter) Livourne - Bastia, dans la foulée ferry Bastia - Marseille, puis avec 1h30 de délai TER Marseille - Avignon, Avignon - Sète. Ces trains sont assez chargés, notamment Avignon - Sète qui fait partie du Avignon - Port Bou, toujours très rempli. Mais on monte en début de ligne, sans utiliser d'escaliers. Peut-être un meilleur plan serait de rentrer un jour de semaine (pas un Dimanche).

À cause de l'indisponibilité de cabines, on a du attendre 2 jours de plus en restant à Syracuse. Pas un bon plan.

 

En découpant, Corse 366km 8316m de D+. Un peu rude, de la dénivelée, mais paysages vraiment très beaux, accueil bien agréable, automobilistes respectueux. Le seul problème, aigu, est l'abondance de motos, un phénomène qui s’accroît, et devient pénible par moments.

Sardaigne 305km, 4426m de D+. On a terminé en train. Les automobilistes sont vraiment très respectueux. Belles routes, mais une météo bien pourrie nous a empêchés de bien profiter.

Sicile 498km, 6848m de D+. À part Raguse qui est vraiment magnifique, Palerme ou Syracuse. 

  • La Sicile n'est pas faite pour les randonneurs à vélo, la circulation des voitures est odieuse, aucun respect des cyclistes ou des piétons, limite agressive. Le genre Sétois, mais partout. 
  • La Sicile est vraiment dégueulasse: des amoncellements d’ordures au bord des routes, couches, plastiques, bouteilles partout, même sur les plages. À dégoutter.
  • La Sicile est inaccessible: tout est entouré de grillages, barbelés, portails cadenassés. Tout c'est à dire le moindre champ, les accès aux plages sont privés. Ceci rend le bivouac difficile.
  • Le patrimoine n'est pas entretenu, et l'accès est souvent payant pour les monuments.

 

Pour ce qui concerne le matériel, vélos,camping, popote, électronique. Aucun problème. On commence à être rodés. À suivre dans un autre post.

samedi 10 juin 2023

Le retour - fin?

Partis très tôt de notre B&B, on arrive à 6:45 pour un départ à 8:00. C'est déjà blindé. On double la file, et dans ce ferry on trouve 3 vélos, quelques motos et le plein de bus/voitures. Dans les salons il reste juste 2 places pour nous, le reste est infernal: des chiens partout, allongés sous les pancartes "no dog", pu carrément dans les fauteuils, une armée de ninjas français, 12/14 , très faiblement encadrés. Des cris, des bousculades. Tout ce que j'apprécie.
L'arrivée à Bastia sera une délivrance. On a nos habitudes : café Napoléon, courses au Monop.
La queue pour l'embarquement sur Corsica ferries, on connaît bien. Assez inorganisé, et, bizarrement, tout se passe bien. On entre en premier, espace protégé pour nos deux vélos. On est les seuls au milieu d'une troupe de motos, qui nous admirent.
Et hop, on passe en premier a l'accueil. Yes, la cabine finit par s'ouvrir. Premiers au bar.

vendredi 9 juin 2023

Le retour étape 2

Arrivés dans les temps à Palerme, courses et bar, en attendant de nous diriger vers le ferry.
On a du prendre la mauvaise voie, et on attend en compagnie de deux cyclistes italiens à l'entrée piétons.
Pas très agréable, debouts derrière un grillage.
On y fait la rencontre d'un couple anglo-irlandais qu'on reverra.

Le ferry est calme, tout se passe bien, et on revoit notre couple Mickael et Harriet appelée Hattie Naylor de son nom. On discute, lui Irlandais et elle se sont mariés il y a 3 ans a Ragusa. Ils sont aux alentours de la soixantaine, on parle un peu de Ragusa, d'histoire de géographie.
Puis on arrive au terminal du ferry à Livourne. C'est le chaos!
Ce terminal est totalement excentré, accessible uniquement par l'autoroute !
On revoit nos deux anglais, qui sont a pied, complètement désemparés, obligés d'appeler un taxi, il n'y a aucun moyen de communication, pas de bus rien. 
Quant à nous on cherche un moyen d'éviter l'autoroute.
Rien. On se lance donc sur la bande d'arrêt d'urgence, on y verra un piéton.
Bon, a oublier.
On trouve avec peine notre B&B, bien choisi, très grand, au rez de chaussée
 On y rentre nos vélos, courses et, échaudé par l'expérience précédente, je vais reconnaître à vélo le trajet pour le ferry Livourne - Bastia de demain matin.

Partis nous balader en ville, on tombe sur nos deux anglais en terrasse d'un bar. Apéro commun, et ils nous racontent un peu leur vie. Très intéressants. Lui, d'origine irlanday, a un anglais parfaitement compréhensible, ouf. Il quitte l'école à 17 ans, c'était un "Bad boy". Entré à l'usine il gravira tous les échelons du syndicat, chez Caterpillar UK. Je crois qu'il a fini enseignant dans une grande fac UK.
Plein d'anecdotes sur les bars en Irlande. On a bien ri.
Quant à Hattie, elle écrit: des pièces de théâtre, des scripts de film, des drames pour la BBC Multi primés.
On a passé un bon moment.
Bon, la suite est tendue: quelques heures entre arrivée à Bastia et de part pour Marseille, et juste 1h30 à Marseille.

jeudi 8 juin 2023

Le retour, en plusieurs étapes

Levés tôt pour un train à 6:40 à Syracuse.
C'est un regionale pas Veloce du tout. Au passage vers Catane on a une vue sur l'Etna.
À Messine on a des ascenseurs et 1h de correspondance.
Et on est confortablement assis dans un regionale Veloce cette fois.

Syracuse, fin

Toujours un temps très maussade. On part visiter le site archéologique dit Neapolis. A pied dans la ville, vite avant ... raté, les cars sont déjà là. Entrée 26€, ça va être sympa.
Des caves, grottes immenses découpés dans la roche, pour les blocs de construction.
On commence à buter dans les groupes, et, en essayant un chemin de traverse pour les éviter, je me fais reprendre par les gardiens. Énormément de barrières avec des pancartes travaux en cours. Sans aucune trace de ces fameux travaux.
Dans une grotte réputée pour son acoustique, plusieurs classes de très jeunes en mode hurlement. Je passe.
Arrivée à l'attraction principale, l'amphithéâtre grec, au moins 1000 places, très bien conservé mais ....
Les gradins son recouverts de bois, la scène est équipée d'un podium moderne, des projecteurs partout, des sonos, tous les accès barrés. C'est la préparation pour un spectacle qui durera jusqu'à mi juillet. Hallucinant. Et pas un mot à l'entrée. Je suis furieux et donne un avis motivé sur Google et me rends compte à cette occasion que je ne suis pas le seul, bien au contraire. Maigre consolation.
On repart rapidement vers l'amphithéâtre romain.
Là encore, pas de chance ! Aucune explication, tous les accès barrés et le dernier entretien du site remonte à très longtemps. Herbes folles, ferrailles rouillées. Ouch.

On est sortis furieux.
Donc consolation au B&B.
Juste avant la pluie.
Le lendemain, plage. Mais il faut aller assez loin pour éviter le complexe pétrochimique. Donc 12km à vélo, accès privé comme d'habitude, on passe à vélo entre les poteaux. 
Et voilà.
Cathy trempera juste le pied, et se réserve pour Sète.
Retour au marché, poissons et fruits et légumes.
On craque.
Au détour un monument bien plus imposant que toute la ville.
Il est temps de partir.

lundi 5 juin 2023

Syracuse, sous la pluie

On est bien contents de ne pas être sous la tente. La pluie nous poursuit. Un café en attendant que ça se calme.
Le port, interdit de visite.
Et un bateau soutenu par la droite française.
L'océan viking, évidemment.
On poursuit vers le bout de l'île "Ortigia", pas trop bondée de touristes vu la météo.
Des églises en veux-tu en voilà, tout ce que j'apprécie.
La fontaine aretusa, eau douce qui jaillit, avec papyrus incorporés.
On passe aux choses sérieuses, la forteresse Maniace, qui défendait l'accès à l'île. Un peu détruite par l'explosion d'un stock de munitions, comme ces grenades.
Pas grand monde, aucune explication.
Et voilà, la pluie revient, retour au b&B.

Un passage à la gare pour acheter nos billets de train. On partira après demain très tôt le matin. Et demain grosses pluies attendues


Syracuse, fin de la randonnée

Après une excellente nuit dans cet agricampeggio près de Noto, on part pour la dernière étape, sur les vélos.
Je décide de faire le détour par le centre de Noto. Ça monte bien, mais le centre est un long espace piétonnier avec ses monuments baroques.
Ce sera le seul intérêt de cette morne journée. La route du bord de mer est sans aucun intérêt.
Des voitures partout, une route plate, des hôtels/ resort ...
On arrive rapidement à Syracuse. L'appartement loué est assez grand, cuisine, terrasse mais surtout au rez-de-chaussée ! Donc on peut rentrer les vélos sans difficulté.
C'est dimanche, vite les courses au market blindé de touristes comme moi. Une anglophone me montre ses bananes en me demandant si ce sont bien des oranges. Je la fais répéter... Ben oui c'était sur l'écriteau ?

Bon, lessives. Tout sent l'ours. Et petit tour en ville.

Devant les ruines du temple d'Apollon. Rien de bouleversant.

On va passer 3 jours ici, car le ferry à Palerme n'est pas quotidien.

Évidemment, comme en France, la météo n'est pas top, pluies et orages au programme.