lundi 31 août 2020

LesVignes-Treves

Nuit courte dans cet hôtel miteux. Le bruit infernal sous ma fenêtre était causé par une soirée alcoolisé de jeunes du camping voisin en compagnie... du patron de l'hôtel. Je suis sorti vers minuit pour râler mais...
Donc petit déjeuner dans ma chambre, départ 8h sous un ciel gris et frais. Pour une longue montée, encore ! 

Les vautours se rassemblent en passant tout près de moi. Magnifique. 
Enfin arrivé sur le causse, 

Je visite un petit village puis descente à Le Rozier. Vertigineuse,interdite aux camping cars. Impossible de croiser ! 

Donc après 3h d'efforts, je suis à peine à 10km de mon point de départ par la route directe. 
La perspective de remonter encore ne me sourit pas. 
Je prends un café, puis 2 après la rencontre de 2 cylo randonneurs, de notre âge, extrêmement sympathiques et intéressants. Quand je leur ai demandé leur destination, ben retour à la maison, à... Bordeaux. 
Ils couchent sous la tente en camping, mal équipés, mauvais duvets, vélos pas top, mais bon. Ah oui, ils évitent quand même les routes qui montent trop. 
Bon, je repars en faisant le détour classique par Millau, route que je connais par cœur 
Déjeuner en face d'une chapelle. 

À côté d'une paire de chaussettes qui dépassaient d'un coffre de voiture. Au réveil de la sieste le gars s'est avéré un fondu de la pêche, 80 Cannes différentes, il m'a sorti une toute petite partie de son matos, ohhhh
Des mouches artificielles ! 
On a bien papoté 
Je commençais à avoir mal aux jambes et attendais avec impatience l'arrivée au bar de Laroque Ste Marguerite qu'on a pas mal fréquenté dans le passé. 


Quelle déception, fermé, à vendre. 
Bon je continue et monte au village perché de Cantobre où on a toujours trouvé le bar fermé. 
Pour une fois, bingo. 
Ensuite je rame pour arriver bien fatigué au camping municipal de Treves. 
82km, 1260m de D+, ouch. 

Voilà. 

dimanche 30 août 2020

Montbrun-Les Vignes, mais pas direct du tout

Après ce délicieux camping où tout à séché, je me réveille assez tôt. Tente sèche et ciel très couvert. Vite, je plie tout, avant le petit-déjeuner classique: capuccino, 2 yaourts et des céréales, 1 banane.
Je démarre et il pleut. Classique. Passage au village creusé dans la roche de Castelbouc.
Sur cette route des gorges du Tarn, j'ai décidé de quitter la route pour faire un tour sur le causse de Sauveterre. Donc 5km de montée rude en lacets sur un revêtement infernal.
Beaucoup de cailloux, adhérence incertaine, ça guidonne, ça glisse. Toujours limite. Et physiquement très dur. Mais bon, je l'ai choisi.

À un moment, les vautours passent tout près de moi. 

Une belle rencontre sur le sentier, un guide local de canyonning. On discute. Cette piste qui se rétrécit à 1m de large, reste indiquée carrossable sur certains gps. La tête des livreurs qui doivent rapidement renoncer. 
Bon, arrivé en haut, faute d'inattention. Je continue sur ce mauvais sentier VTT. Ce sera difficile, en montée, sur le plat et en descente. Définitivement, mon vélo n'est pas prévu pour ça. 
Première route, descente à fond sur Ste Enimie. 
Je fais quelques courses, que je complète à la Malene. Je reste sur cette route des gorges du Tarn et passe de 4km/h à 25,sur cette belle route.
Bien chargé, 4l d'eau, plein de nourriture, yaourts du petit déjeuner... J'ai décidé de bivouaquer dans la rude montée sur le causse Méjean. Donc petit arr3boissons à un bar déjà visité il y a 2 ans avec Cathy lors de l'essai de nos vélos rando.
Et là, installé en terrasse sous abri, un déluge. Au point que les auvents tombent sous le poids de l'eau accumulée.
Je décide de passer la nuit dans l'établissement qui fait aussi hôtel. 
Voilà. Douche, lit confortable. Un hôtel qui a connu des jours meilleurs, très bruyant. Mais bon.
Édit : il est minuit, ma chambre donne sur un bar extérieur en contrebas. Pas fermé l'œil et le ton monte. Une horreur. 

Pont de Montvert-Florac-Montbrun

Une bonne nuit, malgré la pluie incessante et les beuglements de 2 jeunes femmes bien alcoolisées. 
Au lever, tout est trempé. Je plié et mets mes vêtements humides. 
Je démarre sur une belle petite route. 
Je tente la piste proposée, bof. 
Et je continue sur cette magnifique petite route. 
Jusqu'au col
Où je rencontre un automobiliste qui attendait sa femme : elle à pied sac à dos, sur le sentier de Stevenson. Tranquille. 
Après ça une belle et large piste très roulante au début. 
Idéal pour les 4x4 marseillais en mal d'émotions. Ils brûlent de l'essence sur tous les sentiers autorisés. Même des 4x5 allemands, tente dépliée sur le toit, tables et chaises, chien en liberté, la totale. 
J'avais un peu la haine. 
Heureusement les paysages sont somptueux. 
La fin en descente sera plus rude. Arrivée sur Bedoues et un petit sentier bien agréable. 
À Florac je fais mes courses de pique-nique et du soir. En route pour la rude montée. 
Le ciel est bien noir mais les vautours sont de sortie. 
Je finis cette rude ascension, et arrive sur le causse Méjan. 
Je descend du causse sur les bords du Tarn. Vertigineux, freins qui chauffent la jante. J'y vais tout doux, syndrome Bosnie. 
Je finis au camping des Oziers, bord du Tarn. Tout le monde est parti, juste 2 camping cars allemands. 
Il ne pleut plus, je sors tout et sèche. 
La nuit sera très calme. 

vendredi 28 août 2020

Pont de Montvert: vent et orage

Hier soir, pour chauffer l'eau de la soupe et des pâtes, j'ai hésité longtemps. Mais faire un feu dans cette atmosphère très sèche, avec plein d'aiguilles de pin n'était pas raisonnable.
Donc dîner dans l'abri. 
En principe fatigué, je me couche tôt mais le somm3ne vient pas. En effet le vent hurle sur les hauteurs, et les rafales finissent par toucher mon coin. Une branche tombe sur la tente. Je prends la décision de tout plier et de dormir un peu sous l'abri. 
Minuit 15, fi.n du déménagement et pliage de la tente 1h du matin. 
Je dors assez mal. Départ 7h45,il fait doux avec du vent.
La montée se fera sans problème, personne sur la route. 
Au col du pré de la dame, 1480m, le ciel est bien noir. 
Une bonne descente, et... Pas d'autre choix qu'une méchante piste dfci. Trop de cailloux et ca6monte dur. À pied donc. 
Ça s'améliore par endroits. 
Je passe5un refuge où j'aurais mieux fait de rester. 
Ça s'assombrit, 
À partir de là, ça se passe bien mal. Je suis en ligne de crête, orage fort, e laits proches, un peu de grêle et une pluie forte qui fait sonner ma sonnette. Je suis mal, je ne vois plus rien, j'ai froid, pas un arbre. 
Je vois des lumières mais ce sont des camions de bois qui chargent. 
Finalement, transi, j'atteins la route et la descente à fond sur le Pont de Montvert. Syndrome du patin de frein, hum. 
Arrivée au camping, je plante entre 2 averses. La douche chaude ahhh. 1 heure que je ne sentais plus mes doigts. Un peu de lessive que je remettrai humide demain. Ça fait 2 heures qu'il pleut, je mange et fais chauffer sous un abri minable, le seul du camping.
À suivre.