vendredi 14 juin 2019

Corse-Italie-Croatie-Bosnie: le contenu des sacoches

Je renvoie aux conclusions de ma randonnée solo au maroc. On est partis à deux, mais avec les mêmes équipements: vélo, couchage, matériel de cuisine. Juste un détail: il a plu énormément, donc le réchaud mixte bois/alcool a été presque exclusivement utilisé en mode alcool. Ça chauffe vite, et on peut acheter des petites bouteilles d'alcool (500ml) en Italie un peu partout.



J'ai fabriqué deux petites bâches (2mx2m Groundsheet, Nylon, PU-coated, 10.000mm, 90g/sqm black) à poser devant l'entrée de la tente. Bâches étanches avec les matériaux de extremetextil 
Parfait pour ne pas salir, poser les sacoches, déjeuner, et s'abriter en cas de pluie intense.

J'ai une liste des contenus des sacoches en suivant ce lien

Attention: 2 paires de patin de frein par vélo!

Corse-Italie-Croatie-Bosnie: les traversées, le retour

On s'est beaucoup inspirés du blog sensationnel de deux anglais, écrit par Pauline Symond, en suivant ce lien
On avait aussi une bonne expérience des vélos chargés dans les trains: 3 trains régionaux italiens suivis de 3 trains régionaux français pour rentrer d'Ancône à Montpellier l'an dernier. Les correspondances sont souvent extrêmement pénibles, avec des changement de quais par des souterrains sans ascenseurs (comme à Sète par exemple!).
Donc on a privilégié les ferrys.
À l'aller, un train intercité Sète-Marseille, en moins de 2 heures. Ce sont de vieux trains, il faut escalader 2 ou 3 marches pour monter les vélos dans l'espace qui est leur est réservé, la largeur de la porte est insuffisante pour un guidon plat, sans parler des sacoches qu'il faut enlever. On doit réserver pour les vélos (10€ par vélo). Mais bon, une fois dans le train, tout se passe bien (une mauvaise expérience en Italie: mes sacoches avaient été ouvertes, visitées et un peu délestées; depuis on enlève tout du vélo et on porte nos bagages près de nos sièges, sous surveillance).
Ensuite, et dans la foulée un ferry Marseille-l'Ile rousse, réservé à l'avance et avec cabine. On double toutes les files, passe rapidement. On laissera nos sacoches sur les vélos.
Le ferry Bastia-Livourne ne se  réserve pas, ça dure 4 heures, mais les horaires de départ sont plutôt matinaux, donc ceci impose de dormir à Bastia.
Le ferry Ancône-Split se réserve, avec cabines, départ le soir, donc dans la foulée du trajet à vélo du jour.
Pour le retour, on a décidé de tout faire via ferry et trains. Donc ferry Zadar-Ancône. Mauvaise pioche, il est minuscule, pas de cabine disponible. On dort dans les salons allongés sur les banquettes, au milieu des chiens qui dorment aussi sur les banquettes (bonjour l'hygiène), des ivrognes qui font un stock de bières pour durer le plus tard possible en hurlant. Bref, on est un peu chiffonnés le matin.
À Ancône, direction la gare. On avait préparé l'itinéraire avec l'application de la deutsch Bahn (DB navigator), avec les bonnes options (durée des correspondances suffisantes, vélo dans le train). Attention, si on choisit une date de trajet trop éloignée l'application ne trouve aucun trajet, ne disposant pas des informations des compagnies.
Ensuite on avait noté toutes les caractéristiques du trajet complet, horaires, nom du train, sur un papier. Ça facilite grandement la communication au guichet pour les achats de billets.
Pas choisi le plus direct, mais un seul changement, et à chaque fois on a le temps puisque ce sont des trains qui partent de la gare: Ancône-Rome, Rome-Livourne. Le wagon est toujours le dernier wagon du train. On enlève toutes les sacoches, voir plus haut.
Ensuite un ferry du matin (départ 8 heures) Livourne-Bastia. Donc hôtel à Ancône, puis dans la foulée un ferry Bastia-Marseille, départ 18h30. Bateau presque neuf, cabine sensationnelle.
Enfin l'intercité Marseille-Sète.
Ouch. Le retour a été assez paisible, mais bien long.

Corse-Italie-Croatie-Bosnie 2019, conclusions: traces, cartes, gadgets électroniques

1629 km, 22896m de D+, du 6 Mai au 13 Juin. Un parcours raisonnable, très faisable. On a eu une météo épouvantable, avec du froid, pour un mois de Mai, beaucoup de pluie. Du coup on a privilégié des hébergements en dur: B&B, hôtels. Mais c'était vraiment impossible d'envisager camping ou bivouac dans des conditions météo comme celles que nous avons connues.

Le tracé complet, sachant qu'il y a eu:
  • train: Sète - Marseille, Ancône - Rome, Rome - Livourne, Marseille - Sète
  • ferry: Marseille - l'Île Rousse, Bastia - Livourne, Ancône - Split, Zadar - Ancône, Livourne - Bastia, Bastia - Marseille



Le trajet réalisé diffère peu des prévisions et des traces préparées. Mais attention: les traces préparées ou calculées sur place l'ont été avec des logiciels variés.  
  • à la maison, PC Linux Qmapshack avec les fonds de cartes OSM et le routeur Brouter profil trekking donnent un assez bon résultat. J'ai essayé d'éviter les routes à forte circulation (les M en Bosnie, quand c'est possible), bien m'en a pris, mais parfois les routes choisies se sont révélées de très mauvaises pistes. 
  •  sur place, j'ai parfois du recalculer une trace.  Le  smartphone sous Android, Osmand~ en préchargeant les cartes gratuites Osm, de concert avec le calculateur de routes Brouter , dalles préchargées, en mode trekking comme en mode fastbike. Hum, hum: il  tombe souvent sur de mauvaises pistes. Il suffit parfois d'imposer des points intermédiaires pour forcer un passage par une route à traffic modéré (pas une blanche, pas une pointillée= mauvaise piste, mais une jaune?)
Les traces sont ensuite transférées sur la tablette (pour y voir un peu mieux à l'étape), mais aussi sur le gps de vélo (etrex 30), voir plus loin.

À l'analyse, on a fait quelques erreurs: notamment Mostar-Sarajevo. Il faut absolument prendre le bus, qui autorise des vélos non démontés en soute, les vélos voyagent debout. En effet on est sur une M, sans alternative, avec fort trafic de camions qui ne peuvent pas/veulent pas ralentir dans les cotes, et nous frôlent ou nous poussent au talus. Il y a aussi quelques tunnels. Bref, trop de stress.

Les smartphones sont une aide fabuleuse: GPS avec Google Maps quand il y a la 4G, ou bien avec Osmand~ quand il n'y a pas. On navigue à l'aise dans les villes, et, entre booking, Google maps et Osmand~ on trouve assez facilement un hôtel, un camping, une épicerie, ...




Mais attention aux surprises: les cartes Osm ne sont pas forcément à jour et indiquent parfois des camping ou des hôtels qui ont cessé leur activité. De même, Google refuse de référencer des prestataires qui n'ont pas payé! L'hôtel existe mais n'est pas visible.

La carte SIM de mon prestataire (SFR) me fournit 15 Go en Europe, mais pas en Bosnie. Donc acheter une carte SIM, 10Go par semaine à 10€ (dans les kiosques marchands de tabac/journaux). Attention à enlever les data dans les ferries (ils utilisent internet via satellite, ça douille).

Pour maintenir un blog (ce blog) en route, avant, il y avait la fabuleuse application application Bloggeroid en coopération avec Photo Editor qui permet de traiter par lot les photos (plusieurs mega) pour les redimensionner en 1200x900 (quelques centaines de Ko). Mais ça c'était avant. Google a changé son API et Bloggeroid ne peut plus incorporer les photos. L'application (?) blogger sur smartphone est buggée, et totalement inutilisable quand on veut incorporer des photos! On contourne en emportant une tablette, qui a un écran comportant plus de points, et on peut alors utiliser blogger via un navigateur (le smartphone servant de point d'accès en cas d'absence de Wifi, ou, comme souvent, un débit insuffisant). Il faut auparavant charger les photos en taille réduite (Photo Editor) sur Google drive ou autre. Elles sont alors incorporables par blogger . C'est d'un pénible.

La recharge des smartphones/tablette/liseuses s'est faite principalement avec le chargeur classique dans les hôtels/cafés/camping mais aussi en cas de bivouac, avec une petite batterie (powerbank).

Les vélos ont été à la hauteur, aucune crevaison, juste un souci: fonte des patins de freins dans la boue, les descentes sous la pluie dans les sentiers en terre. Il faut donc penser à emmener 2 paires de patins de rechange par vélo, et peut-être aussi un porte patin. En tout cas, ne pas envisager de changer ses patins de frein sous un déluge en pleine montagne. C'est la catastrophe assurée.
  • mon vélo a un moyeu avant dynamo son, qui assure la charge  du gps spécial vélo, Garmin etrex 30.

La partie électronique est maintenant très stabilisée et satisfaisante: smartphone pour la partie réservations (booking), téléphone; il fait aussi office de point d'accès car on a maintenant la 3 ou 4G partout. On a acheté des cartes Sim en Bosnie qui n'a pas d'accord de roaming avec notre opérateur. 10€ par semaine pour 10 Go. Largement suffisant.
Le smartphone faisait aussi office d'appareil photo, de retoucheur de photo, mais aussi de routeur vélo. L'application Osmand~ permet de visualiser une trace et des cartes hors ligne. On utilise aussi Brouter comme routeur spécialisé vélo. C'est une excellent application, très configurable et qui fonctionne hors ligne.
Enfin le smartphone comme point d'accès permet d'utiliser une tablette pour faire un blog. En effet blogger, appplication de Google est totalement inutilisable sur smartphone. On doit utiliser actuellement la version tournant dans un navigateur, et la dimension de l'écran d'un smartphone est trop petite.

On recharge partout, et avec un power bank, on a assez d'énergie pour 2 à 3 jours.

Pour le routage, je stocke les cartes et traces sur une carte micro-sd de mon gps de vélo (Garmin etrex 30). J'emporte une carte de secours et un lecteur de carte micro usb qui a 2 embouts: usb A et usb C. Il permet de transférer des données depuis/vers le smartphone.
Pour l'alimentation en roulant de mon gps, j'utilise le moyeu dynamo son de mon vélo.  Ça marche très bien, heu, presque! En fait le cable mini-usb est souvent branché/débranché, et les contacts ont fini par s'user. Plus d'alimentation. J'ai pallié à ce problème en branchant le GPS sur le power bank avec un cable neuf emporté. Le gps ne consomme pas grand chose, ça économise ses piles.

mercredi 12 juin 2019

Retour à la maison

Retour à Zadar. Rien à signaler. La trace nous fait -un peu- éviter la grande route. On rencontre notre troisième cycliste chargé depuis le début du voyage (2 polonais en Bosnie). Un français à qui on communique notre camping avec piscine. Il va juste à coté, ... en Turquie.

À Zadar, on attendra le ferry, sous la chaleur écrasante. Courses, bar.

Ferry, train, train, ferry, ferry, train...
On en est à l'avant dernier épisode. On vient de quitter Bastia, embarquement mouvementé : les guignols face à une panne informatique.
Rien de dramatique, mais même Cathy à eu un gros mouvement d'humeur, c'est dire.
Sinon, au café en terrasse à Bastia, un excellent gag qui m'a fait hurler de rire: on demande 2 cafés avec 2 verres d'eau. La serveuse: "je ne sais pas si je pourrai vous apporter les verres d'eau, ça fait un peu trop lourd." Sans déconner ! 
Dernier train sans problème,et arrivée à la maison:


Depuis 3 ou 4 jours, la roue libre/cassette de roue libre  de Cathy a, au moins un cliquet cassé le ressort des cliquets est cassé.  Pas top donc. On va revoir les vélos, mais ça fait du bien de se poser.

dimanche 9 juin 2019

J34 Knin - camping Robeko près de Krkovic

Une très chaude journée, plus de 40° sur la route. Ça nous rappelle L'EV8 en Roumanie.
La nuit au BB à été très chaude, du mal à dormir, je prends une douche à 3h du matin.
Départ tranquille à 8h30, il fait déjà chaud et on a décidé de ne pas utiliser les grandes routes donc des petites, des très petites, des ... pistes.
La ville de Knin:
On monte rudement sur le plateau pour terminer sur un terrain difficile pour les vélos et aussi un bon terrain d'engueulade. Mouais.


Dès la première intersection, vite un plan B, asphalté presque partout. Vue du plateau sur le parc national de la Krka.
On descend à fond et on s'arrête pour pique-niquer en bas. Aie, le jeune garde du parc est intraitable, il faut des tickets d'entrée. Je remonte sous le cagnard, 200 kunas, ˜27€. Avec ce pass on a droit à tout, notamment des randonnées à pied. On passe notre tour, et après quelques photos de la vue on s'installe au bar: 2 cafés et 1,5l d'eau min gazeuse. Ahhhh.




 On finit notre pique-nique, et c'est parti pour une rude montée en plein soleil. On est doublés par des dizaines de cyclistes, vélos de course, cuissards, chaussures avec cales. Des pros, souvent allemands. En fait on roule sur des itinéraires vélo fléchés.

En haut d'une bosse, un bar. On est cuits. Café et eau gazeuse.
Il faut repartir et c'est une succession de bosses et de remontées pas trop sympathiques. Pas d'ombre, on attend l'arrivée avec impatience.
Finalement, on arrive à ce camping avec piscine.
Enfin on a pu sortir les maillots de bain. Elle est fraîche, mais c'est tellement bon.
Le camping est "agritourismo", en principe il y a un restaurant, des bricoles. Mais la patronne âgée ne parle pas un mot autre que du bosniaque "dobro, ...". On gère assez mal. On apprend que la vraie jeune patronne est sans doute à un mariage. On est passés devant, il y a du monde, elle n'est pas près de rentrer.
Tant pis on va se débrouiller, le market est à 1km ... fermé, on est Dimanche. Bon on va attaquer les vivres de secours, tipiak et une boîte de sardines. Point barre. Je me souviens avoir vu sur le panneau du camping qu'ils faisaient du vin. On demande "vino?". Bingo, elle va chercher la "klioutch", on passe à la cave, on goûte. Bon, pas si pire, on en prend 1 litre en bouteille plastique. Ça ne remplace pas la petite bière au bar, mais ça remonte le moral.
Voilà.
Le soir au camping très calme, Cathy discute avec un couple de hollandais très sympathiques. Et bingo, le gars passe son ukulélé à Cathy. C'est parti.

Demain étape tranquille (?) pour arriver à l'embarcadère de Zadar, situé en banlieue, un lieu sordide. On va y passer quelques heures à attendre le départ prévu à 22h. On n'a pas eu de cabine, snif.

samedi 8 juin 2019

J33 Drvar (Bosnie) - Knin (Croatie)

Une bien belle journée comme on aimerait en voir plus souvent! Grand beau toute la journée et chaud.
Une longue montée sans presque personne. La route est belle, les paysages sont ceux de la moyenne montagne.
On s'arrête à l'ombre pour boire et grignoter.
Presqu'au sommet de la première montée.
Si on a des envies pour un besoin pressant à l'écart , on est très vite calmés. Ce sera juste au bord et là où on voit des traces de voiture.

On passe sur un long plateau.


Bizarre aucun animal dans les champs. Peut-être ont-ils tous explosé sur une mine?
Ensuite une belle descente comme on les aime, personne sur la route, pas trop raide, juste comme il faut.
La Croatie.
Arrivée sans histoire à la petite ville de Knin, où il fait vraiment très chaud. Plus de 35°, ça nous change. Un BB tranquille, avec WIFI. On a récupéré nos cartes Sim, car la Croatie fait partie des pays où le "roaming" avec data est inclus dans nos forfaits.
Heureusement, car il faut réserver 3 traversées en ferry, 1 train avec vélo, le tout sur des sites réalisés par le stagiaire bac - 5. Crises de nerf assurées.

vendredi 7 juin 2019

J32 Bosanski Petrovac - Drvar

Dans notre motel pourri, on a bien profité des bruits: voisins à travers des cloisons en carton, route à travers des vitrages minimaux. Repas du soir à oublier, et ce matin, petit-déjeuner inclus. Tadam... une omelette fort convenable et un café. Problème, on oublie de spécifier, donc café local= café turc= autant à boire qu'à manger. Il y a ceux qui aiment, et les autres. La tête de Cathy indique bien son camp.


On décolle assez tard pour une toute petite étape, 29km, une montée une descente. Route très calme, temps absolument magnifique, paysages de moyenne montagne.
On arrive au sommet (1028m) bien tôt, et le miracle:
Il y a quelques maisons plus ou moins habitées, c'est sans doute un centre de randonnées et peut être de ski, qui sait?

Mais d'après certains sites, la région a été fortement touchée par la guerre de 92, et elle n'est pas complètement déminée. Le ski dans un champ de mine, émotions garanties?
Tout du long on rencontre des camions de bois. L'industrie de transformation du bois est importante: bois de chauffage, planches pour la menuiserie, palettes.

On se sent très à l'aise dans cette lomgue descente sur la grande ville de Drvar.
où on arrive bien plus tôt que prévu, 11h30 au lieu de 15h. Je tente quand même de téléphoner à notre hôte, et, bizarrement, ma voix résonne en écho. Normal le gars est sur le balcon à 5m de moi. C'est un ensemble d'immeubles bien fatigués.
Chacun a son tas de bois pour se chauffer l'hiver. L'électricité n'est pas complètement aux normes, et nous sommes accueillis très chaleureusement par des gens qui nous louent pour la nuit leur appartement complet (20€). Ils ne parlent pas un mot d'anglais, mais on arrive à communiquer. Les vélos sont installés sur  un balcon, on fait quelques courses et
On est bien là.
Recyclage de vieux pneus:

Le programme: un peu de lessive des vêtements qui sentent l'aigre car rien n'a séché, quelques courses pour ce soir et la grande montée de demain pour passer en Croatie.

Dans cette ville occupée par les Croates puis de nouveau bosniaque, les traces de l'affrontement sont très nombreuses,

Certaines maisons sont abandonnées/en ruine.


Et partout, devant les immeubles, ces tas de bois coupés, rangés. On assisté au découpage à la hache sous notre fenêtre.

Sans doute que le chauffage collectif ne fonctionne plus.
Finalement, en Bosnie, la location d'appartements complets est une solution très agréable: peu onéreuse, de la place. On a bien profité.

jeudi 6 juin 2019

J31 Sanski Most - Bosanski Petrovac

Une bien belle journée, chaude, ensoleillée  ... comme on n'en a pas eu depuis bien longtemps. La preuve:
J'ai même pris des coups de soleil, c'est dire.
Donc petit déjeuner dans notre hôtel, de type un peu "soviétique".
En fait, la photo nous rappelle ces hôtels roumains, avec des dizaines de tables, couverts dressés et personne, vraiment personne (ni pour servir ni comme client). Ici c'est identique, on doit être les seuls clients.
Départ tranquille par un temps beau, doux, bref comme on aime. La route est calme, la preuve:
Bon, c'est assez côteux quand même, mais très beau, vert, boisé.

On a aussi des restes des inondations en cours.
Les classiques listes de tués de la guerre récente.
Et puis ça monte assez severement, malheureusement sur la M05, calme au début, puis de plus en plus de voitures très rapides et de camions assez respectueux qui nous doublent au large.
Juste avant la dernière difficulté on se pose pour déjeuner dans une station-service/bar/commerce comme souvent ici.
Et on entame la dernière difficulté: d'abord une côte à 9%, bien régulière et qu'on montera à un petit rythme, avec arrêts.
Puis une bien longue succession de bosses, au total 66km avec 1000m de D+. Un bon vent de face bien pénible.
On arrive à l'étape un peu fatigués, du coup le premier motel rencontré est forcément le bon. Petite négociation du prix de la chambre: 30€ dit le jeune serveur qui parle un bon anglais, puis son boss arrive. Discussion animée entre les deux, je comprends que le boss veut négocier à la hausse. On discute, mais ce sera 40€, petit-déjeuner inclus. Mouais. La chambre est assez sordide: quand il pleut le plafond participe bien, pas de volets, un rideau pas occultant, vue imprenable sur les camions...
Mais il y a le bar et le restaurant, donc tout va bien.

Demain courte étape de transition avant la dernière difficulté en Bosnie. On a réservé via booking. La tente s'ennuie un peu.
Et comme la météo est enfin excellente le moral est bon.