Au début l'itinéraire est sympathique, calme, mais avec des bosses.
Sur des routes tranquilles.
Et puis... ça se gâte très violemment. Il n'y a qu'un seul itinéraire possible, une nationale. Rectiligne, fort trafic, des camions, pas de bas côté et des dingues.
Illustration sur la photo ci-dessus : un camion en face et un suv qui le double à plus de 100kmh. Aucune chance pour nous, je crie "shoulder" à Cathy, qui, tétanisée, ne bouge pas de sa voie. C'est passé à quelques centimètres. On est restés effondrés quelques minutes. Quel tueur.
Donc après on anticipe en s'arrêtant dès qu'on aperçoit une situation qui pourrait être dangereuse. Malgré ça tous les camions ont eu une conduite respectueuse. Mais cette route n'est absolument pas adaptée à la coexistence des vélos avec des cinglés à grande vitesse. Comme à Sète donc.
Arrêt réconfort.
Arrivée à Larissa, hum.
On trouve un booking sympa, juste monter les vélos par un escalier sur une mezzanine. Ouch.
Enfin le bilan du voyage à vélo n'est pas bon: Cathy a trop de mal, dès qu'une légère côte se présente, elle doit s'arrêter, descendre, pousser. C'est parfois limite dangereux, stressant, fatiguant. Il faudra se tourner vers une solution électrifiée.
Mais bon, il faut rentrer, et ça ne va pas être facile! Train de Larissa à Athènes, aïe. Ne prend pas/plus les vélos? C'est un train qui vient d'Italie, et donc?
On prendra le suivant, 5h d'attente à la gare.
Ensuite course aux cartons d'emballage des vélos et recherche d'un moyen de transport d'Athènes vers l'aéroport (50km).
L'avion est booké, les vélos ont leur place en soute.
Arrivée trop tardive à l'aéroport de Marseille, donc hôtel, puis ter pour finir.
Dommage, bon retour!
RépondreSupprimerIl faut que ça reste un plaisir, peut être vers des destinations moins éprouvantes? j'espère pouvoir lire d'autres récits de voyage à vélo de votre part. Bonne continuation
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