mardi 12 août 2025

cajarc cahors fin

Une belle étape jusqu'à Cahors , mais la canicule est trop violente. Alerte rouge, température supérieure à 40° en fin de journée. On est fatigués et impossible de de reposer par ces après-midis caniculaires.
Donc on va rentrer en train depuis Cahors. Ce qui est une réelle aventure, voir plus loin.

Ce matin départ 7h45, après un bon petit déjeuner. L'étape est assez courte avec une montée au milieu.
Les bords du Lot sont encaissés par endroits, avec une légère côte à chaque falaise.

La voie verte du Lot nous fait passer par St Cirq lapopie. Rude montée qu'on aurait pu/du éviter en prenant un chemin de halage. D'autant qu'on n'était pas en mode tourisme.
Cette portion de route est vraiment très dangereuse pour les vélos. Étroite, fort traffic de voitures de tourisme. Et nous roulons doucement, donc les plus débiles essaient de nous doubler par tous les moyens : résultat, voiture en face, taré qui me double, il n'y a pas la place. Je dois remercier le conducteur en face qui a eu le réflexe de balancer sa voiture dans le bas côté pour laisser la place au taré qui se rabattant sur moi. 

On finit par arriver sur le plateau, la chaleur monte, longue descente et ...le bar/restaurant qui nous attendait ! Ahhh. Deux randonneuses à pied, chemin de Compostelle, nous conseillent le sirop maison: citron+menthe+gingembre, sans sucre. Excellent avec de l'eau bien glacée.
On papote, on grignote nos réserves de nourriture, tomates jambon pain. On boira deux cafés, et on repartira 1h30 après, non sans croiser une famille de randonneurs à vélo, sans tente mais bien chargés. Les ados et le père en musculaire, la mère en électrique. Ils dorment chaque nuit en hôtel/auberge de jeunesse/ gîte improbable. Pas facile mais ça leur convient. Bravo.
Quant à nous en route pour l'hôtel réservé à Cahors.
Encore un routage débile, proposé à la fois par Google et par mon appli OSM.
On monte dans la ville via un tout petit chemin plutôt piétonnier avec escaliers. Ouch.
Arrivée à l'hôtel réservé, juste en même temps qu'un groupe de 5 cyclo randonneurs.
Il est 13h30, hôtel fermé. La réception ouvre à 16h nous dit un gars de l'hôtel qui venait de finir son service. Les cyclistes et nous talons fort. Finalement le gars sympa, ouvre et accepte, dans un premier temps, de poser nos sacoches à l'intérieur. Finalement il nous enregistre, on rentre les vélos dans un garage à code, et on fonce dans nos chambres, climatisées ! Ahhh que c'est bon, une après-midi avec 25° quand il fait 40° dehors.

Deuxième temps: rentrer avec des vélos, en train, en France, pays développé ? Depuis Cahors jusqu'à Sète. Franchement c'est un exploit.
Tout d'abord testé avec SNCF connect, l'application qui fait ce qu'elle peut, mais pas grand chose quand même.
Après quelques recherches sur le site, visiblement c'est trop compliqué  car on mélange des Intercités, société privée indépendante des ter regionaux avec des ter regionaux.
Donc 1. Réserver un Intercités, avec vélos enregistrés, de Cahors à Toulouse. C'est possible, ouf. 
Bien noter l'heure d'arrivée.
2. La partie délicate : pour aller de Toulouse à Sète, il faut changer à Narbonne.
2.1 Ter Toulouse Narbonne. Bien noter les horaires, bien noter en rouge sur le site SNCF que le conducteur doit vérifier un truc au départ et que le train a 10mn de retard. Du coup la correspondance à Narbonne c'est heu...
Mais pas la peine de prendre un billet, il faut passer par l'étape réserver une place pour les deux vélos. C'est un autre site, c'est pas simple mais on finit par y arriver. Ouf.
Finaliser avec SNCF connect pour acheter les places Toulouse Narbonne.
2.2 recommencer pour Narbonne Sète. Et comme la correspondance à Narbonne n'est pas gagnée vu le retard du premier train, je réserve aussi deux places juste pour les vélos dans le ter suivant.

Facile non?

En direct : à Cahors, montée dans l'intercité qui date de l'année 1975. Portes inadaptées, accrochage des vélos impossible car pas assez d'espace en largeur. Et 2 minutes pour monter vélo et sacoches sous l'oeil indifférent du personnel SNCF.
Donc on pose en vrac sur l'accès handicapé, avec l'accord des contrôleurs.
À Toulouse ça se passe vraiment bien: on est en tête de ligne, TER moderne, tout le temps pour s'installer, train relativement vide. 

À Narbonne ce sera très très pénible. Trop de monde qui descend par un misérable escalier. Chaleur très forte. On rate la correspondance, environ 9 minutes, pour un Port-Bou -  Marseille. Mais on avait un plan B, le TER Narbonne - Marseille, 20 minutes plus tard qui se transforme en 40 minutes. Comme on est en tête de ligne c'est plus simple pour installer les vélos/sacoches.
Rentrés enfin à Sète, il faut absolument changer sa manière de rouler à vélo: attention, tu es à Sète, les automobilistes sont agressifs. Attitude défensive, on roule sur les trottoirs, on a les yeux rivés sur le rétroviseur, et on rentre sans accident. Ouf.
 

3 commentaires:

  1. Ouh la la, super dangeureux ! C'est clair qu'il vaut mieux éviter août pour la chaleur et le trafic routier 😳

    Bon courage pour le retour en train!

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    1. Oupss, depuis longtemps mes "traffic" prennent un f de trop. L'anonyme du dictionnaire ne va pas apprêt, c'est sûr.

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    2. Apprécier évidemment.

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