Retour à la maison

Ça a été l'étape la plus difficile, et de loin. 3 trains en Italie, avec suffisamment de temps de transfert, environ 1h à chaque fois. Dernier tronçon, Turin - Savone - Ventimiglia. Un morceau de wagon dévolu aux vélos. Un peu de monde au départ et presque plus personne sur la fin. Surprise: nos sacoches ont été visitées. Une batterie de secours, des câbles en première expertise. C'est lourd.
Hôtel pourrissime à Ventimiglia. Lever 4h45 pour le premier train. Nice, gare transformée depuis l'an dernier, ascenseur rapide. Cool.
Les migrants étaient peu nombreux, mais de plus en plus de monde dans le train. Contrôles sncf lourds. On ne quitte pas les vélos des yeux.
Nice Marseille, l'enfer. 7 vélos dans un espace prévu pour 2, des personnes âgées avec plein de valises, qui préfèrent s'accumuler devant les portes pour pouvoir sortir plus vite. Des comportements absurdes, empêchant une jeune femme d'entrer avec son bébé en poussette.
Le contrôleur fait déplacer les vélos au rythme des arrêts. Un jeune connard décide de sortir en balançant les vélos parce qu'il voulait sortir juste là, alors que le contrôleur a dégagé la porte à côté (3m),en gueulant contre les vélos.
Bref, c'était la guerre, ou presque.
On était au stress maximum, avec 15mn pour la correspondance à Marseille
On l'a eu, les vélos sont accrochés, ahhhhhh


Plus qu'à attendre le dernier tronçon, gare de Sète-maison.

Et voilà, retour à la maison, tranquilles.

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J19 Malesco

Jour de repos, après une nuit impressionnante: pas un bruit, pas de moto, pas de kiki. 21h-> 7h30. Ahhhh.

Petite visite à vélo des villages perchés. Ça monte sérieusement, mais sans chargement on a l'impression de voler !







Déjeuner chez nos voisins absents,

Et en passant à la réception, une vision

Voilà, on paresse dans l'herbe.

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J18 Cannobio - Malesco

Superbe étape, dans la "montagne". Je suis actuellement installé dans un camping rustique mais sympathique, à 800m d'altitude. Et on a un sentiment d'absence, un léger vertige. Est-ce le mal des montagnes ? Les effets de la bière ?
Et non, depuis quelques heures pas de camping-car à côté les uns des autres, pas de moto qui hurle, pas de chien qui aboie.
Ah, on est bien là, air connu.
Des cèpes sur notre emplacement ! 


On s'est levés tôt, pour démarrer à 8h30, et dès le départ ça monte sévère, 10%. On gère doucement. On suit un torrent qui a creusé des gorges impressionnantes sur une petite route de montagne proche de la Suisse.



Arrêt boisson, il fait chaud.

On continue à un rythme tranquille.




Pour un sommet bien mérité.


Au camping, bières obligatoires, douche, lessive. On est seuls dans cet environnement superbe. On restera un jour de plus, car l'agitation extrême des bords du lac Majeur nous porte un peu sur le système.

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J17 Cannabio

Aujourd'hui repos, avant la sévère montée de demain: 1200m de D+, on part vers le Nord. Cathy stresse un peu.
Nuit enfin tranquille, mais on n'est pas loin de la route et à partir de 6h,les pendulaires (travailleurs italiens, ou résidents suisse) partent pour Locarno. Les motos font un bruit d'enfer. Comme on a bien récupéré, au lit à 9h, tout va pour le mieux.
Petite visite en ville.


En France, pour éviter les urines de chien, on utilise parfois le truc qui consiste à poser une bouteille d'eau le long du mur à protéger.
Ici, c'est plus:


On est environnés de camping cars (assez monstrueux du genre salon, Sam, cuisine, chambre) et de caravanes. Il ya 103 places, et nous sommes les seuls à avoir une petite tente. Du coup on paye un emplacement de caravane, 32€,ouch.
Dans une caravane sur deux, il y a évidemment un chien, voire deux. C'est assez lourd, surtout quand kiki se baigne. Le matin et le soir, promenade pour les besoins de kiki. Lequel kiki fait aboyer chaque chien encore enfermé. Joyeux concert. J'attends un camping interdit aux chiens, mais je n'y crois pas trop.

Allez, on fait le plein d'énergie pour demain.

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J16 Maccagno - Cannabio

Après un petit bain dans les eaux chaudes du lac

On mange tranquille sur des chaises table squatté.

Petit café au restaurant bar proche, 150m. Tiens, bizarre, ils ont des projecteurs, une énorme sono extérieure, un dj. Ça doit être là qu'ils ont commis leur méfait la nuit dernière.
Tiens bizarre bis, il y a une immense table à au moins 40 couverts dressée.
On va se coucher confiants, et, bingo: à 10h du sour c'est reparti, sono à fond, personne ne peut dormir jusqu'à 1h30 du matin.
Furieux, on plie dès 7h du matin, je mets un commentaire incendiaire dans Google maps, on explique bien à la patronne qui, étonnamment ne dort pas sur place.

Et on part pour... en face. Il faut traverser le lac, ce sera en ferry. 20km de belle route nationale à très forte circulation, on stresse un peu au début, mais des dizaines de vélos de route partout, une route limitée à 50km/h,limite respectée (radars partout). Coolissime.
Vive la limitation de vitesse à 50km/h. Ça change la vie, les voitures attendent un moment favorable pour nous doubler et sinon, restent sagement derrière.
Ferry avec arrivée à Verbania, la ville du mariage, hyper chicos.


Petit cappuccinos, en compagnie de cyclistes allemands qui partent vers St Tropez.

20km vers le nord sur la ss, même type que le matin, Coolissime.
À l'arrivée c'est grand marché dans une ville très touristique.
Camping, et voilà.


Entourés de dizaines de camping cars à touche touche, presque tous allemands, nous sommes les seuls à avoir une petite tente et des vélos de randonnée. Une allemande à pris pitié de nous et nous a prêté deux sièges qu'elle a sorti d'un coffre. Ce que voyant, un autre allemand nous a prêté une petite table. On fait vraiment pitié ?
Mais le geste a été bien apprécié, on leur a offert une bouteille.


Après le dîner, du cor des Alpes joué assez juste par un gars, sur la plage. L'instrument est très ingrat, mais le son est beau.

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J15 lac d'Orta - Maccagno

Journée contrastée. On part de notre camping, avec un routage extrêmement efficace qui nous fera prendre de très jolies alternatives aux grandes routes.
Donc pleine pente, supérieure à 20%, on a vraiment du mal à pousser nos
vélos
tellement c'est raide.
On évite, un peu, les très grandes routes mais il reste un traffic important par endroits, avec quelques automobilistes qui nous frôlent. Du stress.
On compense avec quelques arrêts cappuccino.

Au sud du lac Majeur :

On pique-nique à côté d'un drôle d'engin : un distributeur d'eau filtrée refroidie gazéifiée ou non, paiement par carte. Un cycliste local vient remplir 6 bouteilles, un jeune remplit sa gourde.

Puis on remonte vers le nord (la Suisse) rive est du lac Majeur. Et là une magnifique surprise: plus de 10km de piste cyclable séparée dans un espace protégé.
Magnifique, vraiment.



Bon, un gars a barré l'accès sur 10m, pas cool.

Ensuite un peu de ss (nationale) à fort traffic, passage en tunnel, et arrivée au camping nickel en bord de lac.

Promenade à pied au bord du lac pour chercher le décaféiné du soir.

On se couche tard car on ne fait pas de vélo le lendemain, et...
L'enfer se déchaîne : tous les vendredis c'est concert electro boum boum, à fond les amplis, à 50m du camping. On profite donc.
Cathy, assez fatiguée, dort un peu. Pas moi. Heureusement, une grosse pluie tombe à 2h du matin. Fin des hostilités.
Ce matin je suis un peu en vrac. La patronne du camping nous explique que non ce samedi soir pas de musique, c'est juste chaque vendredi. Elle aurait pu nous prévenir !
Demain Dimanche, jour de marché de l'autre côté du lac. Pas possible d'embarquer nos vélos, on partira donc Lundi.

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J14 Tourisme au lac d'Orta

Départ 9h30, bâteau qui assure la liaison entre différents points du lac pour terminer au fond, plein Nord, à Omegna. Jour de marché, très grosse affluence dans cette ville sans aucun charme, dense, immeubles de 6 étages partout et circulation dantesque. Le marché rassemble énormément de boutiques de vêtements, sacs à main, ceinture en cuir de Chine... La région n'est pas du tout agricole, quelques rares boutiques de fruits et légumes, 2 ou 3 boucherie /charcuterie /fromages. On teste celle où l'affluence est maximum, et on y reste car une violente pluie se déclenche.
Pas de visite de la ville. Retour rapide par le bâteau et visite de la presqu'île d'Orta-San Giulio à 20mn à pied du camping.







On finira par une rude montée vers le sommet de la colline dédié à St François d'Assise et sa "copine" Ste Claire. Les bondieuseries habituelles, mais le lieu est très beau.

Retour au camping juste avant la pluie. On cherche des hébergements sur booking et Airbnb, mais trop compliqué : il faut arriver après 20h, ou verser une caution de 200€ via paypal qui sera remboursée, heu, sans doute dans 15jours. On passe, et on se dirigera vers des campings rive est du lac Majeur, assez calmes en principe. En effet le we arrive et, d'après les commentaires Google, les italiens aiment y faire la fête jusque tard dans la nuit. À suivre.

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