Ça se passe mal, voire très mal quand dans une ferme des chiens déchaînés viennent vers nous. Ça monte raide, ça descend pénible dans la boue, bref option redescendre tout ce qu'on a monté pour retrouver la M, qui se révélera roulante, sans trop de trafic. Ouf.
Un besoin urgent sera vite calmé en observant les panneaux indiquant que le déminage n'a pas été effectué dans ce coin.
On attendra le bar.
La rivière est en crue et beaucoup d'activités des bords de rivière sont fermées.
Là, le bac ne peut pas fonctionner.
Ensuite, la M assez tranquille, passe dans les gorges.
Tiens, des voitures arrêtées, dans doute des travaux, on double la file, ha ha.
Aïe, au bout de la file une voiture de police.
On demande si on peut passer, et la réponse nous calme : "opération de déminage en cours". Ouch. On attendra gentiment 15 minutes.
Après ce bouchon, on entend un bruit comme une explosion faible, mais vu l'ambiance... Rien du tout, juste un rocher qui dévale de la montagne sur la route. Hum on attend que ça se calme, on passe, et un peu plus loin:
Bon, du calme, on reste sur la route.
On finit par arriver à Bihac, sur la fin des automobilistes un peu excités.
Chambre superbe, bar à côté, centre ville à 100m. What else?
Pour conclure, on était partis sur la base de 80km avec 1000m de d+, et, après changement de routage, 73km avec 312m de d+.
Petite visite du centre piétonnier. Par rapport à Novi Grad c'est le jour et la nuit. Pas d'animation extrême, mais on s'y sent mieux.
Contrastes:
Ce qui est pesant, c'est la présence de nombreux migrants. Aucune femme, uniquement de jeunes hommes, plutôt typés (?) Moyen-Orient. Visiblement ils squattent le parc, certains se lavent ou se rasent discrètement au bord de l'eau. C'est assez triste. En attente d'un bon plan pour traverser la frontière très proche et passer dans l'espace Schengen.
Ca craint votre parcours tout de même !
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