Depart tranquille apres un excellent petit-dej servi par la tres chaleureuse hotesse. Route tres sympa jusqu'a Udvar. Passage de la frontiere sans personne ou presque.
On roule bien, malgre quelques cotes, dont une a 9%, bravo Cathy. Quelques passages plus stressants avec la circulation, et puis une descente abrupte sur des paves, Cathy n'a pas aime, pas du tout.
Beaucoup de villages traverses dans cette Croatie finalement assez calme.
On passe a Osijek, une ville tres triste, industrielle, pauvre, tres abimee par la guerre, les traces sont visibles sur les batiments, sur les immeubles en enfilade, c'est le 93 en pire bien pire.
A vukovar c'est encore plus impressionnant: Les marques de laguerre sont plus que visibles, les (re)constructions de batiments flambant neufs coexistent avec des batiments abndonnes ou tres abimes, traces de balles ou d'obus. Le temoignage du chateau d'eau laisse tel quel a la sortie de laville restera, mais il n'y a aucun panneau exlicatif.
Le temps se couvre, cielo noir, vent qui force. Il y a le choix entre hotel1 = centre de congres (heu congres a Vukovar?) moderne, et batiment centre ville un peu tristoune. Va pour le Dunav-hotel, un peu cher (60 euros) et tres tres tres "sovietique". Velos dans un local ferme a clef, on monte dans une chambre minuscule, douches nazes, tele naze, vue sur le Danube avec orage et vent en furie. On se sent bien.
Petit tour "en ville", pluie forte, on se refugie dans un bar. Bizarrement il n'y a pas de restau => restau de l'hotel. La le serveur au visage impassible nous fait l'honneur d'une immense salle, ou nous nous retrouvons rapidement seuls! On mange une specialite locale ... Bof, sans plus.
Dodo, et le matin suivant petit dejeuner touts seuls dans cette salle, meme serveur, meme impassibilite. Ras: deux tartines, une omellette qui a appris a nager dans l'huile et du cafe et debrouilles toi. Ouch.
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