samedi 9 décembre 2017

Maroc 2017: Conclusions (le matériel)

Pour cette randonnée, j'ai laissé tomber le duo vélo couché (metabike 20x26) + remorque bob. La raison, testée sur Montpellier - Zagreb, est que les pneus de ce type de vélo léger carbone, ne sont pas du tout adaptés aux routes en mauvais état et leurs bordures en gravelle, encore moins aux pistes. Donc randonneuse très classique, assez lourde mais bien costaude (Surly LHT), équipée classiquement: 5 sacoches Ortlieb + tente sur le porte-bagage.







Un élément indispensable: le  click-stand fabriqué avec des arceaux de tente emboitables. Replié il se fixe sur le cadre, déplié, il permet en combinaison avec des scratchs bloquant les freins, de stabiliser le vélo en position verticale sur n'importe quelle surface non lisse. Super confortable pour charger, les arrêts, .... Je me demande comment j'ai fait pour m'en passer.

Une dynamo moyeu Son, reliée au phare avant et en parallèle à un chargeur 5V avec batterie tampon intégrée Busch&Muller USB-Werk. Ce chargeur maintient la charge du GPS Extrex 30, qui, sinon, fonctionne sur piles. Le phare avant a aussi une sortie USB qui permet de recharger un smartphone en roulant. On ne peut cependant avoir les 3 fonctions en même temps.

J'ai roulé de nuit, par nécessité, et un bon phare et un feu arrière de qualité sont vraiment nécessaires dans ces circonstances.

Une seule crevaison lente, par pincement de la chambre sur des cailloux/galets d'une méchante piste.

J'avais pris un important set de matériel de réparation: pompe, câbles, chambre à air, rustines, outils multi.

Pour les couchages au bivouac: la tente MSR Hubba Hubba NX, une deux places de luxe, avec son indispensable toile de protection qui se place sous la tente et qui empêche les cailloux ou aspérités de crever le tapis de sol.

Le matelas léger thermarest néo air, un duvet en plumes ultra léger 0-5°C. Plus un drap thermolite de sea to summit qui est sensé augmenter la température ressentie. Mouais. À Ifrane j'ai commis l'erreur de prendre à la légère le refroidissement nocturne. À ces altitudes, même au Maroc, il fait très très froid fin Novembre. Il faut dormir tout habillé, en empilant les couches: chaussettes, sous-pantalon de montagne, bonnet, sous-vétements mérinos, ....

Bien sûr une gore-tex de vélo, et un coupe-vent léger de vélo. Le casque, les sandales shimano avec leur cales intégrées. Du coup une paire de sandales de marche. gants légers et gants d'hiver (très utiles en montagne). Les habits qui puent très vite. Il faut sans cesse laver.

J'aurais pu (du?) partir avec une version plus légère, plus baroudeur. EN effet le vélo et ses sacoches étaient bien lourds, mais bon, chacun son truc.

Voilà.

Ces couchages ont eu lieu dans des circonstances difficiles: pas de ville, pas d'hôtel, en montagne. Sinon 2 ou 3 campings, et sinon les hôtels ou gîtes. À des prix tels qu'on ne peut pas hésiter: 50dhm (4,5 €) la nuit dans un hôtel sordide, 250 dhm (23€) nuit + repas du soir + excellent petit-déjeuner dans un ryad parfait.

J'ai aussi emporté, pour les campings et bivouacs, la popotte + réchaud  bois/alcool.


Matos ultra léger, qui n'aura pas beaucoup servi: 5 àu 6 soirs. En effet, on  n'est jamais trop loin d'un village, et au Maroc on mange toute la journée: une soupe, une grillade, un tajine kefta (boulettes + oeufs) avec du pain et du thé, pour 30dhm (2,5€). Là encore, pourquoi se compliquer. Mes réserves de nourriture, apportées de France, étaient complètement inutiles. On fait des courses à toute heure: pain, vache qui rit, fruits et légumes, eau en bouteille.






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