samedi 29 mars 2025

Venise - Montpellier, le retour

Cette nuit, sous la tente, bruit incessant de la pluie. Je plie tout, très très humide et profite des sanitaires parfaits. Même me raser !
Départ sous la pluie, comme d'habitude donc.
Je roule tout doucement vers l'arrêt Flixbus, j'ai le temps.
Ah, le voilà, magnifique.
Plus qu'à patienter au café de la gare. Je garde un œil sur mon vélo.
Le bus arrive à l'heure, le conducteur ouvre un compartiment bagage, et, débrouille toi. Ça ne rentre pas, donc démontage de la roue avant. Je pense qu'avec 2 vélos ça passe.


Le bus, assez fatigué, n'est pas blindé.

Arrêts à Padoue, Vérone. Plus on s'approche de Milan, plus le ciel se dégage. À Milan la gare routière a été améliorée, un peu.
Bien sûr plein soleil, normal. 4h à attendre, au moins cette fois je n'y passerai pas la nuit.
Un commentaire sur l'article précédent pose une question sur l'organisation du voyage retour. Avec Cathy on a testé plusieurs fois le train. C'est extrêmement pénible: seuls les Ter acceptent des vélos non pliés, du coup 2 ou 3 ter en Italie, arrêt une nuit à Vintimille, 3 ter en France. Changements pas simples et prix pas si sympa.
Le Flixbus est beaucoup moins cher (85€ dont 12€ pour le vélo), et, se passe en principe bien. Sauf que ... À l'instant où j'écris, 18h locales, dans la gare routière de Milan, je suis assis dans la salle d'attente mon vélo à l'extérieur à 20m, et deux relous s'approchent de mon vélo avec ses sacoches et cadenas/câbles. L'un des deux monte sur la selle. Sans doute pour rester une présence. J'ai foncé sur eux. Hum. Pas top. Je vais passer encore 3h les yeux fixés sur mon vélo.
Bon, le bus a, comme prévu 4 places sur un rack à l'arrière, mais le chauffeur préfère en soute, roue av démontée. 
On part en avance, et, comme il y a 2 ans, bien qu'on soit très peu nombreux (au plus une dizaine) les smartphones sont à fond. J'e n'ai pas de bouchons d'oreilles. Grrr.
C'est parti pour une courte nuit. Bon finalement ça se passe plutôt bien, une italienne est montée à l'arrêt suivant et a calmé le relou.
Scène pénible à la frontière, les gendarmes passent dans le bus pour contrôler les identités et emmènent un passager, comme dans le train à Menton.
Arrivée dans une heure aux Sabines à Montpellier. Je repartirai à la gare pour le dernier tronçon en ter pour Sète. Quel temps magnifique ici, j'avais perdu l'habitude.



vendredi 28 mars 2025

Venise, fin.

Grande discussion avec Louise et Marie, qui sont à vélo bien chargées, depuis 6 mois. On a discuté matériel, je leur ai fait essayer ma chaise Helinox
 Conquises, mais le prix...
Nuit tranquille, avant le "tourisme" final.
Cathy voulait des photos de Venise sous la pluie. Il y en a.
Et comme il pleuvait régulièrement, j'ai fait de nombreux trajets en vaporetto.
Et même une traversée du grand canal en gondole, 2€
Voilà, pas la peine d'en ajouter trop. C'est suffisamment pénible d'avoir la tête remplie du bruit incessant des claquements sur les pavés : les roulettes des valises. Ça n'en finit pas.
Je n'ose imaginer Venise en pleine saison.
Marchyaux poissons, souvenir pour Cathy.
J'ai pris un café dans un lieu tranquille.
Puis retour, vaporetto, bus. Il pleut un peu. Super...

jeudi 27 mars 2025

Venise, enfin Mestre

Fatigué, dans ma chambre d'agriturismo, je fais cuire mes nouilles chinoises, sur le sol de la chambre, œuf dur, fromage, banane et au lit. Je ne crois pas que ce voyage aura été marqué par la gastronomie, pas plus d'ailleurs que par le tourisme. Peut-être du cyclo-pluie?
Cette dernière étape est très roulante, sur des aménagements cyclables de grande qualité. Je verrai beaucoup de vélos de toutes sortes, sauf... des randonneurs.
On longe des rivières/fleuves, avec des scènes intéressantes.
Entraînement à la course sur l'eau.
Ou plus calme:
Toujours un temps maussade, qui ne me quittera pas.
Un pont à vélos avec toit.
Les inévitables...
Mais par où passer, je tente à droite, puis à gauche en suivant un vieux cycliste sur vélo pourri. Il sait lui.

On s'approche de banlieues à fort trafic. Et on a des routes, peu larges, où on est... prioritaires à vélo !
Non mais !

Et en plus c'est respecté. L'arrivée au camping avec traversée de Mestre est pénible.
Même s'il y a des aménagements qui font rêver : pont à large voie pour vélos et piétons permettant de traverser un énorme rond-point, un tunnel pour vélos sous les nombreuses voies de chemin de fer.

Bon le camping est très grand, de qualité. Avec emplacements pour campeurs jamais vus. Herbe synthétique table et bancs sur chaque emplacement de tente!

Je plante sous une pluie fine. Et en route à pied vers le Lidl.
De retour, je m'installe dans un lieu très glamour, a l'abri du vent et de la pluie fine.

Demain Venise, enfin.

mercredi 26 mars 2025

Vérone - À mi chemin de Venise

Dans ce magnifique camping, j'ai planté à l'endroit habituel.
Vite la douche, et la préparation du repas dans la salle commune (la cuisine extérieure est super mais il fait bien froid le soir). Je partage le camping avec deux français en voiture + tente.
La nuit sera interrompue violemment par ... un oiseau juste au dessus de ma tente, chant très mélodieux et fort, mais à 4h du matin, je n'ai pas apprécié.
Petit déjeuner avec vue splendide sur Vérone.
Je ne visite pas, déjà fait avec Cathy, et je commence à fatiguer. 
Donc aujourd'hui, enfin, de magnifiques pistes quasiment neuves. Tout le long!
La première partie longe l'Adige.
Ensuite une nouvelle piste dédiée à un des coureurs cyclistes les plus dopés. Mort d'une overdose de drogue. 
Il fait beau et chaud, je roule en teeshirt, et profite de l'arrêt pique nique pour faire sécher la tente.
Ensuite, une immense ligne droite d'à peu près 20km, sans doute une ancienne voie de chemin de fer. Beaucoup de cyclistes.
C'est idyllique, mais trop beau!
Bim, le vent d'orage très fort, des éclairs, tonnerre et pluie.
Je panique un peu, fin de journée, 80km. Je m'abrite sous un pont, a coté de l'autoroute et planifier la suite.
Un agri turismo pas loin, petit déjeuner compris. Dans un lit, au sec.
Je prends.

mardi 25 mars 2025

San Paolo - Vérone

Bon, ça commençait bien dans l'agriturismo. Petit déjeuner sympa avec les produits de la ferme

Un temps convenable, pour un départ vers 8:15
Je roule tranquillement, et vois un pêcheur sur ma droite. Bizarre sentiment de déjà vu, sur ma gauche. Aïe je suis parti sur ma trace, mais dans le mauvais sens. Ça commence mal.
Demi-tour, je roule sur une voie cyclable, mais ça énerve l'agriculteur qui le fait savoir en réduisant la largeur de la piste.
Puis un panneau 
Ce n'est pas très roulant.
Et tout à coup, le classique du pont en réparation, fermé, sans possibilité d'itinéraire bis.
Je parlemente et les ouvriers sont super sympas, ils découpent les attaches de leurs poteaux pour me laisser passer. Ouf! Grazzie Mille.
Mais ma joie est de courte durée, ils refont une 4voies pour accélérer le trafic de la SS (Strada statali, RN en France). Et bloquent tout, en grand.
 
Me voilà parti sur cette SS.
Autant dire que c'est très stressant. Une petite bis pour couper.

Et c'est reparti.
Je finis par retrouver un ciclabile, mais un agriculteur n'est pas du tout d'accord et le fait savoir, alors que c'est le trajet d'une EV.
Je suis 3 VTT pour me sortir de là. Et je retrouve une vraie piste.
Ahhhj. En approche de Vérone, le temps passe à l'orage.
La fin sera pénible, pluie, routes encombrées.
Et même des barrières si resserrées que nos Sétois n'ont pas osé (encore?) les mettre sur les pistes.
Photo classique.
Même les abords des arènes sont vides, tous les visiteurs se réfugient au café, la pluie redouble.
Je reconnais bien le trajet pour arriver au camping. Je finirai à pied, trop fatigué.
Ouf j'y suis. Seul à vélo.
94km quand même.