Je plante la tente juste à côté de la bâtisse, juste avant la pluie. A l'abri des avancées du toit, cuisine, lecture.
Couché tôt, comme d'habitude. Lecture, et la pluie se déchaîne, ça durera une bonne partie de la nuit. Au matin tout est un peu humide. Je range la tente trempée, matelas humide, ...
On entrevoit le soleil, et je m'apprête à partir, quand les portes de l'accueil s'ouvrent. 9h, c'est le seul jour de la semaine où il y a un accueil. La personne est charmante, elle m'ouvre la douche et les toilettes. Deux éléments essentiels pour le cyclo. Ah que c'est bon.
Je repars à 10h, téléphone et moral rechargés. Il fait beau, presque doux.
L'étape est plate, sans grand intérêt. On est en Camargue je suppose.
Comme il fait beau et chaud, je sèche tout au bord de la route. On ne sait jamais.
Et ça se confirme, depuis le café, gros nuages inquiétants.
l'EV8 est remarquable, bien tracée, très bien fléchée. Sur les bords du canal un gars m'aborde: il veut mon téléphone. Heu non. Le gars est accompagné d'un molosse. Tous deux sont trempés, lui a des blessures au visage, un pied nu l'autre en chaussette.
Bon j'accepte de passer le coup de téléphone, mais je garde l'appareil en mains. Appel de sa compagne, il faut prévenir le père. Hum.
Ensuite je dois effacer le numéro, glubss.
Je serai rappelé par le père un peu plus tard.
L'affaire est louche.
Les joies des rencontres.
Allez en route pour un bivouac près d'un lac. A suivre.
Sympathique mais... beaucoup de pêcheurs, truites déposées par la société de pêche. On discute, retraités depuis peu, policier, fonctionnaire des impôts... Ils ne comprennent pas pourquoi je vais pas au camping ou a l'hôtel.
Bon, en principe ça devrait être calme, sauf si ... les relous qui se réunissent pour picoler et fumer.
On verra.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire