Salernes - Mandelieu, ouille

Quelle dure journée, malgré le beau soleil, 93km et 1035m de d+, c'est un peu trop pour ma condition physique.

Tout avait bien commencé, après une excellente nuit dans ce joli booking de Salernes, courses au marché.

De petites routes agréables.

Et puis l'horreur.

Des routes à fort trafic, avec, parfois un bas côté aménagé pour les vélos. Mais c'est très désagréable voire dangereux. Les voitures roulent vraiment vite.

Mon routage essaie d'éviter ces routes, mais parfois il choisit des endroits pas vraiment sympa comme le péage de l'autoroute.

Je subis deux tentatives d'assassinat, l'une violente: 3 voitures en face, la dernière décide de doubler à fond, en m'ignorant. Je ne m'y attendais pas du tout, et j'ai eu juste le temps de me jeter sur le côté. Quel taré, quelle trouille.

L'autre, sur une petite route a une voie, je roulais tranquillement et une automobile que je n'avais pas vue, décide de me doubler, tout doucement, à quelques cenyde mes sacoches. Ouf je n'ai pas fait decart, mais c'est passé encore très juste. Mais pourquoi ?

J'arrive assez tôt à Fréjus et décide de bivouaquer dans la rude montée qui m'attend.

Rude, ça l'a été 

Ça continue sur une route des pompiers, en excellent état mais ... La pente moyenne est à 10%, j'ai beaucoup de mal.

Et bien sûr, pas question de bivouaquer, trop de vent, pas d'espace adapté. Je continue vers la grande route (DN7) sinueuse, et qui sert de circuit à des centaines de motos qui font le trajet Fréjus Mandelieu et retour et encore et encore, certains en roue arrière. Bref que du bonheur.

Je suis vraiment épuisé, je cherche un camping, fermé, inaccessible, .. Finalement j'atterris au hasard. On me fait un prix: 25€ au lieu de 40€

Je plante dans le gravier, pizza et au lit.

Bon, plus jamais la Provence à vélo, trop dangereux, trop désagréable.