Turin - Trino, une journée bien difficile

Démarrage à 8:30, beau soleil, pas trop frais. 

Ça va être une belle journée, d'autant que je rejoins le Pô. Oui mais il faut traverser Turin, et ce sera extrêmement pénible.

l'EV8 louvoie entre les voies rapides.

Mais parfois il y a des travaux, style débrouillez-vous.

Je suis fidèlement l'EV8 qui doit traverser une autoroute, en souterrain? En passerelle ? Rien. Je tente plus loin, rien. Et tout à coup, je vois le pb.

Sur la photo on distingue les piles d'une passerelle détruite. L'autoroute est au delà des glissières.

Bon, reroutage. Ce sera long et pénible. Ça passe juste.

Je finis par retrouver les bords du Pô dans un très grand parc de Turin.

Sympa non? Et bien non, il y a une grande opération, liée à un projet immobilier vu les tags sur les murs.

Donc ça ne passe pas et débrouille toi. Petits escaliers... Grrr.

Je finis par sortir de Turin. Mais je ne voyais pas du tout ça . J'ai mis 2 heures.

Ensuite c'est plus calme jusqu'à 

Sans prévenir.

Puis encore 

Par la suite, ce sera plus simple, mais souvent sur des chemins en terre, gravier, trous

 Donc en sécurité à 10 kmh.

Parfois on tombe en ville sur du très bon.

Des routes de campagne sans voitures.

Et, pour rappeler des souvenirs à Cathy, les fameuses digues du Pô, revêtement infâme, interminables.

Je suis docilement l'EV8, mais là c'est trop.

Demi-tour, je suis épuisé, j'ai réservé un hôtel chic.

85km, c'était plat, mais bien rude quand même.

Pourquoi ma tente ne sort plus? Dans cette région il y a très peu de campings et ils sont tous fermés sans exception. Trop tôt en saison. Quant au bivouac, on pourrait l'envisager... sur un kayak?

Donc c'est non, pour l'instant. La météo qui s'annonce est épouvantable, alerte météo sur le Piémont. Ouille.