jeudi 19 mai 2022

J8 Trévise- Portogruaro, à oublier

75km, 92m. C'était plat et très pénible. Toujours aussi chaud, le rituel est bien en place dans cet agricamping fantomatique. Petit déjeuner, cappuccino, jus d'orange, yaourts, muesli, banane. 
Lavage de dents. On range dans les sacoches, on plie la tente. En 2 heures.
Départ tranquille.
Et puis, malgré un routage en mode "safety", on navigue entre SP et SR, doublés au large par des voitures rapides, des camions. On est stressés, l'oeil constamment fixé sur le rétroviseur.
Bref, entre hier et aujourd'hui, rien à voir.
Parfois, il faut traverser une voie rapide, on attend le trou dans la circulation et, en principe, on fonce. Je dis bien en principe! Cathy trouve que est rop compliqué de prévoir son départ, pied sur la pédale en position haute, frein bloqué en attendant de donner la poussée. Elle part en mode draisienne, les pieds qui rament par terre. C'est totalement inefficace, voire dangereux. Donc séances révision, comme dans le film tourné par la maison du vélo à Toulouse, où on voit des adultes, souvent des femmes apprendre à faire du vélo.
Déjeuner dans une grande ville.
Puis café dans la même ville à quelques mètres de mastodontes routiers.
Un peu effondrés on se refait: arrêts, bars 
On finira dans l'unique epicerie-bazar du village. Pas du tout ce qu'on recherche, pas de yaourts, fromages improbables, mais bon, on charge.
Arrivée à l'agricamping super sympa.
On mange une salade bizarre, était-ce une préparation de légumes coupés en vue de faire une soupe? Quelques cracottes, fruits, biscuits.

Bon, c'est calme et assez peu dépaysant : à 800m a gauche l'autoroute, à 800m a droite la SR. Ça roule.

Donc demain, changement de plans, on je passe pas à Udine mais on fera route au Nord vers des lieux plus calmes. Les grandes villes ne sont pas formidables pour les cyclocampeurs.

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