J4 Apt Ginasservis

84km. On a failli abandonner ! En kayak, à part les jet-skis on n'est pas trop embêtés, on râle un peu, mais en s'éloignant ça passe. Là on a roulé sur des départementales avec trafic infernal, grande lignes droites, voitures à 100kmh qui nous frôlent et râlent car on les gêne. C'est un stress absolu, passer la journée les yeux vissés sur le rétroviseur, les mains crispées sur le guidon. Bref, pas sympa du tout. D'autant que le tracé prévu essaye des chemins de traverse impraticables pour nos vélos (pas VTT sabstenir). On a donc essayé et plusieurs fois fait Demi-tour après plusieurs km de piste.
Bon, levés assez tôt après une excellente nuit dans notre caravane "luxueuse", départ à 8h. On roule sur la voie cyclable superbe malgré ses chicanes insupportables.

On arrive sur la D900, impeccable, large, roulante, peu de trafic, voitures respectueuses. On suit alors un itinéraire bis qui aboutit sur une piste impraticable, premier Demi-tour, arrivés à Cereste, chocolat chaud sympa vu la température ambiante. En fait on n'aura pas eu de pluie ni trop de vent.
Ensuite D5 jusqu'à Volx. Premières pentes, parcours vallonné, route sympa, bon rythme.
On pique nique

Ensuite de Volx à Vinon-sur-Verdon, l'horreur décrite plus haut.
Après un petit détour sur une presque route archives bosselée, je perds quelques équipements mal fixés, puis Cathy fait une chute sans gravité, mais sangle sacoche explosée. Rien de grave.
On arrive juste sur l'entrée de l'autoroute. Super.
Pont étroit sur la Durance, mais pas le temps de profiter vu le trafic pressant.
À Vinon-sur-Verdon on décide de continuer, hélas au bout de quelques km, piste puis piste impraticable.

Demi-tour, et la D554 qui monte très fort (7 à 8%) trop pour Cathy qui finit à pied. En haut on rencontre un cycliste chargé qui se reposait. Polonais qui se rendait au Portugal. On est restés longtemps à discuter. On améliore notre anglais,enfin la partie cyclotourisme.
Arrivée à Ginasservis enfin. Camping plein, arghh. Beaucoup de personnel de Cadarache. Mais finalement le patron nous laissera installer la tente dans un petit coin, juste sur la route. Ouf.