mardi 16 mai 2017

J8 Pavia-Piacenza


Au camping de Pavie, nous avons rencontré un couple de cyclistes français. Daniel et Frédérique, dans nos âges. Ils ont vendu leur maison, et passent leur vie à vélo autour du monde. Là ils partent pour Prague.  Respect.

Quant à nous, après notre périple en train, installation du camp comme d'hab.

Puis un peu de marche à pied pour refaire des provisions au supermarché, 2 ou 3km,le long des routes.
A ce propos, un "détail" incroyable, pluour nous Montpellierains : dès qu'on s'avance vers un passage protégé, tous les véhicules stoppent, bus, camions, voitures. Et ceci, même à vélo. On a du mal à s'y faire, le retour à la maison va être rude.
Un autre exemple, en arrivant sur Piacenza, par une piste cyclable en site propre, remarquable, bordant des voies à très grande circulation, on fini forcément par rencontrer les voitures. J'arrive avec mon vélo couché louche, ma remorque, sur un gros rond-point. A 10m de loin, tous s'arrêtent, bus voitures dans les 2 sens, et je passe, royal. On se frotte les yeux, on fait de grands signes de remerciements qui ne sont pas compris, car la situation est normale.
Dans ces petites villes et dans les villages, il y a énormément de vélos, gens âgés avec leur vieux biclous, actifs avec leur mode de déplacement,...
Quel changement, pour nous.

Bon l'étape du jour à été très contrastée. Sortie de Pavie via le centre ville piétonnier(vraiment piétonnier, cad sans motos partout, comme chez nous). Hélas un pavement médiéval, avec des pavés énormes mais peu jointifs, Bing je coince la roue avant, paf par terre.

On finit par sortir de la ville pour rejoindre la via Francigena , parcourue par des marcheurs au long cours, rencontre d'un gars qui venait de... Rotterdam.
A partir de là, 25kms de bonheur total. Routes agréables, jolis villages, pas ou peu de voitures, routes plates.


Mais ça finit toujours par se gâter, revêtement impossible, gravier, trous, il faut pousser à pied, grrrr


Donc on quitte la trace pour nous retrouver dans un charmant village agricole de 40 habitants, café unique, un peu glauque mais proprio sympa.

Pique-nique, il fait très chaud, on boit beaucoup. On rejoint la piste et c'est l'horreur absolue.

La cyclovia est construite sur de très hauts talus qui servent sans doute à contenir les débordements du Po.

Mais il y a des travaux, et aucune barrière interdisant le passage. On est à pied sur plusieurs km. Grrrrr.

On sort enfin de la piste pour naviguer au jugé. Bref, pas top.
On finira sur la cyclovia qui redevient extra sur les 20 derniers km avalés à vive allure allure.

Ces 83kms ont été bien contrastés.
Et comme il n'y a pas de camping avant la mer, ce soir c'est hôtel et restaurant. Luxe.

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