J15 - 16 Split

Traversée ans problème. On est rodés: on double toute les files d'attente avec no vélos. La police, la douane, le contrôles. On rentre dans le ferry en premier, on attache no vélos, et voilà.
Cabine petite mais suffisamment confortable pour le cycliste dans son jus depuis 2 jours. On fonce au bar, bière bien méritée, et nos voisins sont canadiens, d'Ottawa bien sûr! Leurs grands enfants (18 et 20) ont fait leur scolarité à ... FrancoJeunesse, l'école de Ben et Lucas, elle et prof à l'université en psycho, son mari est independant, et elle a une sabbatique. Ils visitent l'Italie puis la Grèce. Bref on a bien papoté. Ensuite une excellente nuit.
Arrivés à Split, on a trouvé la ville assez peu agréable, avec un très fort trafic peu respectueux des vélos.
Camping ridicule: bourré de camping cars, on est 2 tentes en tout. Les camping-caristes ont engagé un concours à celui qui aurait le plus monstrueux (permis poids lourd obligatoire). On a un client:

C'est sûr, il dépasse dans l'allée, mais regardez bien ce qu'il est en train de ranger à l'arrière: sa voiture évidemment! Là, les nord américains sont un peu enfoncés non?
Bon, nous on occupe un peu moins de place:

Temps toujours aussi abominable, c'est le soir on a le sweat et la doudoune. Mouais.
Ce deuxième jour à Split se passera formidablement bien (pour l'instant). Météo enfin de saison, tee-shirt manche courtes, le bus pour aller visiter la vieille ville. Tranquille.

Marché animé, puis la vieille ville romaine, avec ses différents ajouts. Ruelles étroites, pas trop de monde quoique.

Tiens, une place noire de monde. Un évènement? Ben oui. les légionnaires romains, le consul ... font une apparition. Plutôt drôle. Un allemand nous explique dans un anglais impeccable, plein de choses sur les amphithéâtres romains, les us et les coutumes.
On repart plus savants.

Après un bon repas au restau, retour au camping. L'orage gronde, l'accalmie aura été de courte durée.
Demain on part en direction de la Bosnie, mais on a choisi le rythme très tranquille, car ça monte sévère.