Lever tardif dans ce camping de luxe, petit déjeuner dans le bar/cuisine qui nous est réservé. C'est d'un chic.
On part sans aucun stress, par beau temps (suffisamment rare pour être noté), pour une courte et facile étape: 37km pour 167m de D+. Autant dire du plat.
Dans cette ville de Medugorje, plus on avance plus on voit de pension/hôtel. Hallucinant: des dizaines, cote à cote. Mais que peut-il se passer pour avoir tant de logements à louer? Et bien voilà:
C'est un petit Lourdes. Quelques bus, quelques touristes/pratiquants?
On passe notre tour sur ce sujet, et on entame une très très belle journée de vélo: routes charmantes, étroites avec presqu'aucune voiture.
On finit par rouler en bordure de la Nereva, au fond de gorges. Il y a beaucoup de courant.
La route est une voie cyclable, en état variable mais toujours très sympathique. On a beaucoup apprécié.
Et puis c'est l'arrivée sur Mostar, le pont. On avait vu la version originale, il y a ... 47 ans. Depuis il a été bombardé, détruit et reconstruit à l'identique. Les croates ont détruit le pont, la communauté internationale l'a reconstruit, en espérant que les communautés revivent ensemble et se mélangent comme auparavant, et ... ces imbéciles de cathos n'ont rien trouvé de mieux qu'ériger une immense croix au sommet de la montagne, illuminée la nuit pour narguer la communauté musulmane. C'est beau la connerie religieuse.
Bon, le pont est toujours aussi magnifique.
Beaucoup de vestiges de la guerre.
Toujours ces touristes asiatiques qui ne peuvent voir la ville que via leur propre tête en selfie. On est montés au sommet d'un minaret. Juste un petit chemin de ronde de 80 cm de large et 4 à 5 m de diamètre. Bloqués en attendant que madame la touriste finisse ses selfies. Grrrr.
Les chemins pavés sont les mêmes que dans nos souvenirs.
Et tout se finit au "grand" restaurant local.
Demain, visites sous la pluie. Dans 2 jours départ pour Sarajevo, ça va grimper, sous la pluie fine, en attendant les fortes averses et le vent prévu. La météo n'est toujours pas clémente, mais ça a l'air bien général.
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