J2 Rude journée

Bonne nuit, mais j'étais cerné de chiens de bergeries qui par moments faisaient un concert d'aboiements. Un peu stressé en imaginant qu'ils s'approchaient de ma tente.

Petit déjeuner frugal, mes yaourts n'étaient pas top.

Je démarre à 8h, pas un nuage et il fait encore bon. Mais ça monte déjà.

Je prends la voie rapide, déjà vue avec les kayaks sur le toit de la voiture. Arrêt à la station service où on est passés.

Ahh des toilettes convenables, premier café "frappé".

Une descente rapide sur la grande route et puis ... ça monte et il fait de plus en plus chaud.

Autre arrêt boissons.

Le patron me fait un long discours dont je déduis qu'il a été à Marseille. Achat d'eau. J'en boirai plus de 5 litres dans la journée.

Je m'arrête déjeuner au bord de la voie rapide, j'ai déserté l'ev8 car le trajet proposé était une méchante piste avec des barrières pour le bétail.

Je suis au bord d'un immense étang/marais couvert de nénuphars.

Fin de la montée, provisoirement, et retour sur l'ev8, goudronnée, charmante, pas de trafic et descendante. Tout était parfait jusqu'à l'attaque des chiens. Je roulais tranquillement, un enclos avec des moutons gardés par 3 gros chiens qui me coursent en montrant les crocs. Tout allait bien, ils étaient de l'autre côté de la barrière. Et puis ils sautent la haie et arrivent sur moi en montrant les crocs. J'applique la méthode lue sur les blogs des cyclorandonneurs : ralentir, descendre du vélo qu'on interposé, leur parler sans élever la voix, ne jamais les regarder dans les yeux. Et bien ça marche! Ils se sont graduellement calmés, j'ai marché doucement à côté de mon vélo et suis reparti sans dommage. Ouf. Pas mal de stress.

Une rencontre sympa de deux jeunes français qui sont partis de Nantes, ont fait toute l'ev6. Ils ont un peu souffert en Roumanie, et remontent par la côte de l'Adriatique pour rentrer chez eux dans 2 mois. Beau programme.

Ils m'annoncent que pour moi ça va être rude: une longue montée s'annonce, il fait très chaud, et je mange des barrres.

Ouf. Grande descente vers la plage de l'enfer : un bar, musique, service sur la plage privée, et ainsi de suite.

Allez quelques km et un camping calme (?), en bord de plage de galets très étroite, donc pas de plage privée.

L'eau de mer est très trop chaude. Mais premier bain quand même.

61km, 717m de de+, très chaud.

Lavage, douches, recharger les batteries.