Premiers coups de pédales au Chili: ouch, très rude

Après un deuxième jour de tourisme (?) à Santiago, la nuit a été courte (stress?).

Météo infecte. Je démarre à 8h.

La sortie de Santiago sera longue, pénible, à moitié sur des trottoirs défoncés, sur des 4 voies en bordure d'autoroute. Bref à éviter.

Au début petite pluie, on passe à pluie forte, veste de pluie, froid partout. Pas top.

Courses de fruits et légumes pour assurer ce soir.

Premières, et sûrement pas dernières empanadas.

Elles sont chaudes et vraiment mauvaises, mais comme la pluie redouble, je reste au sec.

Je repars avec une route qui m'entraîne bien pour le Sud: boue, trous, graviers et transformation de la route en fleuve.

Je zigzague entre les flaques, les voitures et camions l'aspergent. Je me dis que le moindre hostal sur la route... Mais rien. J'ai en vue un camping(?) ou presque. Il est derrière une bonne montée.

Bizarre, plus personne sur cette grande route. Ni camion, ni voiture. Rien. Je suis seul!

Ah, oui, le classique "camino cerrado". Je tente le coup et passe. Pourvu que je puisse sortir de l'autre côté, sinon détour important.

Ça monte fort, et il y a de forts éboulis.

Sur la route une carcasse de cheval mort. Hum.

Bon ça passe de l'autre côté, l'orage gronde.

J'arrive à l'immense camp des travailleurs chiliens. J'ai le droit de planter la tente. Ouf.

Et puis le miracle: ils s'appitoient sur mon sort et m'ouvrent le bâtiment pour moi seul.

Ahhhh que c'est bon, je suis au sec, je vais passer une bonne nuit! La journée se termine bien.

PS 70km et 489m de d+. Une bonne mise en jambe.