Santiago

Bien arrivé à Santiago après 14 heures d'avion, avec une compagnie assez rude (low cost). Tout est compté et les hôtesses se promènent avec leur récepteur carte de crédit ! 

Prochaine fois, comme les habitués, je prendrai de la nourriture, des boissons...

Arrivé à l'aéroport je fonce pour passer en vitesse les formalités de police, je récupère rapidement mes bagages et mon précieux vélo. Le colis a l'air en bon état. Puis on passe la douane et là ! 

Les chiliens contrôlent sérieusement l'introduction de denrées alimentaires pour ne pas contaminer leur pays. Comme au Canada, mais ici c'est du sérieux. Scanner, fouille. Il y a la queue, car trois personnes ont intelligemment prévu de ramener des cadeaux, confitures, produits alimentaires. Tout est fouillé, interdit et confisqué.

À mon tour, la préposée m'indique qu'on doit fouiller mon carton vélo ! Heureusement ce sera un peu plus loin avec deux douaniers sympas qui m'interrogent sur mon projet. Ah, Patagonia, va bien, no problémo.

Ouf.

J'attends bien longtemps mon taxi, j'avais donné une heure de rdv assez lointaine on ne sait jamais. Tout se passe bien jusqu'à mon "hôtel/pension" rustique mais sympa. Je vais progresser en espagnol, obligé parce que no habla inglés.

Bon le programme est simple: remonter le vélo, courses...

Ça y est. Le vélo n'a pas souffert. J'ai fait mes courses de gastronome. Comme d'habitude donc, thon en boîte, nouilles, quinoa, barres de céréales, lait, café, porridge. Miam.

Il fait une température estivale. C'est parti pour un peu de tourisme, en métro évidemment.

Donc j'ai fait le touriste, dans une ville qui n'est pas réputée pour ses lieux attractifs.

Arrivé dans un "mall" commercial puissance mille, il y a tout! Mais surtout Movistar, j'ai ma carte sim, et en plus ça fonctionne.

Ensuite, je n'ai reculé devant aucun sacrifice : la plus haute tour d'Amérique du Sud,  300m. Une grosse tour sans attrait. On monte à fond la caisse, on fait le tour, clic clac les sommets enneigés de la cordillère, clic clac les nombreux immeubles de cette très grande ville.

Bon il va falloir passer à vélo au milieu de tout ça. Aïe.