À la gendarmerie, avec un vent furieux

Levé tôt, j'ai une longue étape en vue. Petit déjeuner somptueux, chargement et en route 7:15. Temps parfait, pas un nuage, pas de vent. 

Tout le traffic pénible s'arrête dès que je passe l'aéroport. Et cette première partie est très roulante. Avec de très nombreux guanacos.

Le vent commence à se lever un peu.

Ensuite la côte prévue, 600m de dénivelé, bien étagée mais bien longue quand même. 

Je déjeune au sommet, et suis doublé par un cycliste qui ne s'arrête pas. Je le reverrai.

Le vent souffle de plus en plus fort, pour l'instant de côté mais je sens que ça va se gâter.

Je croise un jeune couple de français avec bébé dans la remorque. Ils ont le vent de face. On discute, je leur donne des cyde bivouac pour ce que j'ai pu voir.

J'arrive enfin à l'AGVP prévue pour le soir.94km et 900m de d+. C'est un bâtiment réservé aux travailleurs qui maintiennent la route, et se relaient par quinzaine. Ils laissent les cyclistes s'installer dans une partie abritée et très propre. J'y retrouve mon cycliste, il est colombien et me convainc de continuer jusqu'à l'abri suivant, une ancienne gendarmerie laissée à l'abandon mais qui fournit un abri parfait, notamment du vent.

Ce seront 20km infernaux, vent très violent de face et ripio fait de galets difficile pour le cycliste.

Je me promet de me lever très tôt demain et de partir avant le lever du soleil, et surtout avant que le vent ne redevienne infernal.

46km avant un refuge, sur un ripio difficile et vent de face.

Avec le cycliste colombien nous occupons chacun une pièce, et arrivent des touristes en voiture ! On discute, d'abord en espagnol pas top, et pris d'une inspiration on passe à l'anglais. Au jout de 5 bonnes minutes, on s'aperçoit quon est français ! Elle est prof des écoles lui formateur freelance, ils ont pris 6 mois pour vadrouiller avec leurs deux enfants. Très sympathiques.

Bon vite au lit.