Comme les autres fois, avant 10h tout n'est pas encore ouvert.
Mais les livraisons commencent à dos d'âne ou de cheval. Normal vu la largeur des ruelles.
Je commence par la "medersa" (école coranique) Attarine. Magnifique. Personne.
Ensuite je tente la grande mosquée mais il y a prière + barrage de touristes. Devant mon désarroi, un gars me guide au sommet d'une immense maison (1359) qui sert actuellement de réserve et lieu de tissage. Y sont entreposés des quantités de tapis. La vue est superbe.
Ensuite çà sur les fameuses tanneries Chouara.
Les tanneurs travaillent sans protection dans des bains colorants, contenant sans doute des produits pas forcément excellents pour la santé.
Les peaux sèchent sur les toits. Je rêvasse devant ce spectacle étonnant, mais je suis brutalement ramené à la réalité par des clac clac clac en rafales, tout près de mon oreille gauche et aussi de la droite. Normal, ce sont les immenses téléobjectifs de mes amis asiatiques, qui, pour un peu, auraient bien pris appui sur mes épaules.
Il était temps de m'éloigner.
Petite visite à la grande porte d'entrée qui a perdu tout son charme.
Autrefois une place vivante, devenue un bête parking.
Thé, jus d'orange et je tente les brochettes chez le boucher dans une ambiance très très locale: un bout de papier journal comme nappe, les brochettes sont glissées à l'intérieur du pain. Un thé, encore, et voilà.
Retour à l'hôtel pour un peu de calme. Pas de chance, ils font des travaux.
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