samedi 25 novembre 2017

Ouarzazate, sans plus

Je pars à pied, 3km, pour une "visite" de la ville, qui, malheureusement, offre bien peu d'intérêt. C'est en réalité un point de départ pour de merveilleux (hum) raids en 4x4,bivouac dans le désert "sous les étoiles", quad dans les dunes de sable, moto trail "à la Paris-Dakar". Bref tout ce qui intéresse des touristes en mal d'aventure. Mais plutôt motorisée, l'aventure, et pas trop fatigante quand même.
Donc on a un hôtel Ibis, un palace machin truc, des locaux qui proposent leur service pour tout et n'importe quoi. Pas trop glamour donc. Je suppose qu'à Marrakech ce sera pire.
Le long de la route des vanneries à base de roseaux.


Ensuite je me dirige vers le "musée du cinéma", mais comme je suis quasiment le seul touriste dehors à cette heure matinale, je suis harcelé : plaisir des yeux, visite de ceci ou celà, taxi...
Au "musée", je suis vraiment tout seul, je dois suivre les flèches. On déambule dans les décors de films tournés dans la région. Des trucs des années 90 pour les plus récents, sans doute quelques scènes de Lawrence d'Arabie, d'autres péplums "égyptiens", la vie de Jésus...
Tout ça est assez mal conservé ou mal mis en valeur. Dommage.








Ensuite, en face, la kasbah. Étonnant monument :des escaliers partout, de petites ouvertures, de petites pièces. Le monument à plusieurs étages, est très élevé et construit en pisé comme beaucoup d'habitations ici. Les murs sont en briques mélange terre argileuse et de paille, les plafonds et toits sont aussi en pisé coulés sur des lattis de roseaux. Évidemment quand il pleut énormément, l'édifice est sensible à l'érosion.







Fin de la visite, je me rends sur la grande place centrale. Pas grand monde.

Je passe chez CTM, la compagnie nationale des cars. Il y a tous les soirs un "direct" Agadir-Tanger. Ils prennent le vélo en soute. Plus qu'à rallonger un peu mon trajet, 200km de plus.
On verra l'état à Marrakech. En effet, la météo change : des nuages arrivent, pourvu qu'il ne neige pas les 2 prochains jours. J'ai eu quelques récits de touristes sauvés par hélicoptère. Heu, une fois suffit (souvenir du Népal). Sur la photo ci-dessous on distingue le col, et le plafond nuageux.

Bon, les courses sont faites. Il n'y a plus qu'à pédaler.

posted from Bloggeroid

1 commentaire: