mercredi 22 novembre 2017

Les Gorges, Tinghir

Bien reposé dans l'auberge d'Amellago, j'ai demandé un petit-déjeuner à 6h30, aucun pb. Le gérant est ponctuel et m'apporte exactement ce dont j'ai besoin : jus d'orange frais, thé, crêpes, pain beurre confiture, œuf, vache qui rit. Parfait. Car la journée sera rude.

Je monterai le long de l'oued Gheris. Dans des Gorges assez larges.

Mais à chaque fois que la route traverse un oued, c'est la cata. Route défoncée, trous. Et même un gué avec 30cm d'eau. Juste un peu stressant, on se demande s'il n'y a pas un trou caché. Mes sacoches avant trempent.

Quelques villages (ksars), maisons aux murs en terre, cultures le long du lit de l'oued, à refaire à chaque crue.




Dans la traversée d'un village c'est grand marché, sur la route.


On est en pays berbère, les tribus sont assez nomades. Je photographie un grand troupeau de chèvres, quelques chameaux et me fais crier dessus. Glubsss ils voulaient sans doute une contrepartie financière ? Je file.


J'arrive enfin au sommet de cette longue côte. 2000m d'altitude, malgré cela, il fait assez doux.


Comme il est 13h, les jeunes ne sont plus en classe, ils sont en groupe, le long de la route, désœuvrés. Je vis plusieurs expériences désagréables, voire dangereuses. À mon passage, ils me demandent tous, des stylos, des dirhams. Je souris, dis bonjour, et dis non. Parfois mon sourire est un rictus quand ça monte dur. Et c'est dans ces circonstances que ça devient chaud. Ils barrent la route, je dois forcer le passage, ils m'envoient un caillou, heureusement à côté. Une autre fois l'un d'entre eux fait le signe de taper dans la main, puis me saisit la main en essayant de me faire tomber. Pas cool.
J'entame la descente, plein d'espoir de me laisser glisser jusqu'à l'arrivée. Ben non.
La route est déviée dans la montagne, à cause de la construction d'un barrage sur la Todra. Manifestation de tribus berbères.

Ensuite, la route descend dans des gorges de plus en plus resserrées. C'est impressionnant et extrêmement touristique.







Au point que les villages suivants sont en plein bisnesss lié au tourisme : hôtels, piscines, restaurants...
Je dépasse, pour finir dans un camping pas loin de Tinghir.

Douche chaude. Je fais quelque courses
Et cette fois j'ai des voisins !

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