lundi 27 novembre 2017

Tizi N'Tichka, Marrakech

Une bien dure journée de vélo, 126km et 1000m d'ascension et des routes pourries.
Levé 5h, je plie tout et pars alors qu'il ne fait pas encore jour. Le bon côté, c'est la douceur des températures. Mais se diriger sur la route défoncée par les travaux n'est pas simple à la seule lueur de mon phare. J'y vais doucement d'autant que ça monte sérieusement.
Le jour se lève, et j'atteins la nationale. Le col est visible, plus que quelques km.

J'y arrive donc enfin.

Et, normalement, plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Marrakech, dans une longue descente. Et effectivement, les premiers km sont magiques: une route à 3 voies juste refaite, je descend à fond, c'est grisant.


Un petit thé bien sucré. Un gars s'approche et me dit qu'il est le gardien du parking ! Pour appuyer ses dire il me montre son gilet jaune fluor. Ouais, ben j'ai le même et j'eclate de rire: on est dans un petit village, je suis "garé" sur le bas côté en terre devant le café. Il s'en va dépité, et essaiera avec un autre touriste.
Bon, j'avance jusqu'à... de nouveaux travaux, en grand ! Il s'agit de casser la montagne sur 20km pour prolonger cette magnifique 3 voies. Donc bis, terre, sable, trous. Et même blocage car ils font dégringoler la montagne.

Je continue, et, au secours, ça monte rudement pour passer un deuxième col. Je commence à fatiguer un peu. La circulation s'intensifie, bus, 4x4 de luxe...


Je descend, mais doublé, rasé par de trop nombreux véhicules. Arrêt pour un délicieux tajine, chez le boucher.

Je profite de l'arrêt pour nettoyer la chaîne. Le vélo a pris cher, il est couvert de boue, terre, poussière. La chaîne est encrassée.
Bon je repars, encore 50km.
Je m'éloigne de la nationale infernale, pour suivre la trace du GPS qui a un plan B plus calme. Effectivement plus personne, et, dans un grand bourg, j'hallucine : une calèche, cocher, cheval. Bizarre. Puis une autre, puis 10 autres. Des calèches partout, et aucun touriste. C'est un mode de transport local.
Bon, je suis scrupuleusement la trace, je tourne sur une très petite route goudronnée, et parfaitement rectiligne. Je croise des dizaines de cyclistes. Les jeunes vont à l'école.
Puis plus personne, puis plus de goudron. Une méchante piste sur 10km.

Mouais. Je finis par arriver bien fatigué à Marrakech. Traversée de la médina à vélo, même si c'est interdit, mais je suis les scooters des locaux.
Arrivée à l'hôtel enfin. Chambre luxueuse, douche bien chaude. Vite un repas dans un restaurant tranquille, en bordure de l'immense place Djemaa El Fna. Remplie à ras bord d'"attractions", de stands, de petits restaurants, et de touristes. La pression des vendeurs est forte.

Bon, repos.

posted from Bloggeroid

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire