dimanche 4 septembre 2022

J23 la Turquie accueillante

Je dois avoir l'air épuisé ou bizarre. Mais je n'ai rencontré aucun cyclorandonneur.
Et donc à chaque rencontre, questions voire plus.
Au camping, le soir, ma voisine me voit réchauffer mon plat de boulgour, et m'apporte dans une assiette viande et frites ! On discutera grâce à son fils étudiant qui parle bien l'anglais. Sympa.
Le lendemain matin, lever tôt, départ à 7h30 pour la montée "de la mort". 8km à 8% de moyenne, donc tout à gauche, tendance à guidonner vu la pente, et autoroute terre-plein central, rail de sécurité et ... pas où peu de bas-côté. Je suis super stressé quand arrive un camion.
Sur chaque parking, je m'arrête dégoulinant de sueur. Lors d'un arrêt une famille m'offre pastèque fraîche, feta du pain. On discute c'est sympa.
Après la descente, je quitte l'autoroute maudite, et retrouve des routes secondaires charmantes. A un bar, assistance exclusivement masculine et âgée qui joue aux dominos. Le gérant est très curieux et on commence une longue discussion via Google translate.
Encore des petites routes pour arriver à la grande ville Mugla. 
Courses et la piste cyclable !
Ensuite encore un bout d'autoroute, traffic infernal, puis du mauvais gravel.
Les revêtements sont en poussière blanche et ou graviers blancs. Ce sont les résidus de nombreuses usines à transformer le marbre extrait.
Enfin une large et grande route que la DDE locale refait, méthode Gardoise: balancer du gravier par tonnes, et attendre que le passage des voitures et camions aient fait le travail. Évidemment ça ne fonctionne pas: graviers s'accumulant sur les côtés ou giclant a hauteur des pare-brises et de ma tête. Ça durera bien longtemps et en montée sévère.
Épuisé, 78km et 1350m de de+, je je terminé pas la dernière montée et trouve un bivouac à l'arrache. Pas mal, mais à 100m de la mosquée. Muezzin qui hurle via un haut-parleur connecté. Donc réveil à 6h, comme d'habitude.


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