lundi 26 septembre 2022

J46 le retour

A Igoumenitsa je traine dans une pizzeria sympathique, puis terminal et je rejoins la foule des motards, voitures, camping-cars
On discute, et, au bout de 30 minutes, je capte que je n'attends pas le bon ferry.
Je change d'endroit et questionne. Ça commence mal, le ferry à 2 heures de retard.
Sur le quai j'ai un gros succès, on me pose plein de questions. Et ça se confirmera dans le ferry, je suis le gars avec la bicyclette.
Nuit difficile, couché sur la moquette.
Arrivé à Ancône, j'ai juste le temps de foncer à la gare, billets rapides, et, bonne surprise, pas d'escaliers à franchir. Train ultra moderne qui se remplit de voyageurs lourdement chargés.
Bon, jusque-là ça va, reste la nuit à Bologne.

5h du matin, c'est glauque mais pas autant qu'à Milan. Pas mal de SDF, migrants plus ou moins intégrés qui squattent la gare routière, dorment sur les sièges de la salle d'attente. Celle-ci possède les deux seules prises électriques disponibles quand tout est fermé. Donc disputes autour des chargeurs de portables.
Les vigiles changent et l'un d'eux est assez pénible et fait la chasse aux sans billets. Comme mes voisins sont en mode sonore, vidéos, jeux appels téléphoniques à 3h du matin, je me suis éloigné et assis par terre près de mon vélo. Le vigile m'a obligé à retourner m'asseoir.
Dans la gare, il y a beaucoup de boutiques désaffectées, par exemple atlassib qui nous avait ramenés de Roumanie à Montpellier avec nos vélos couchés. Souvenirs.
Encore 3h avant de m'écrouler dans le bus.

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