J28 la police

Petit déjeuner moyen à l'hôtel, je fonce pour attraper le ferry de 8h. Personne au contrôle d'entrée, heureusement, le ticket acheté ne fonctionne pas. Ferry ponctuel, on est très peu nombreux, les pendulaires sont dans l'autre sens.

En fait j'aurais pu éviter le ferry car il y a une piste cyclable tout du long et labellisée EV8.

C'est plat mais pas trop agréable.

La piste n'est pas partout achevée.

On roule le long d'une usine.

Dans un village.

Jarrydans la zone portuaire d'Aliaga. Une horreur. Une zone de containers, avec un trafic de camions hallucinant, et mon tout petit vélo au milieu.

J'ai même réussi à croiser 2 camions en même temps: un à ma gauche, normal, un à ma droite, ouille, et une voiture qui me doublait. 

Bref pas sympa du tout.

Je quitte cet endroit, et tourne, en suivant la trace, sur une belle ligne droite, sans camions, peu de trafic et une guérite au milieu avec barrières et deux gardes, avec révolvers, talkie walkie. On ne passe pas, zone sécurisée (militaire?). Lun me propose de faire demi-tour et de rejoindre les camions sur l'autoroute. J'étais pas très chaud, l'autre me propose, avec traduction"Google translate" d'attendre un peu, il negocie avec ses chefs. Je m'assois sur une borne, Smartphone en main, et désœuvré, je fais une photo de la guérite.

Le drame ! Photos interdites, appel de la police, mon passeport est demandé. Bref ça va mal.

Au bout de 15 mn la police arrive, on discute un peu. On me demande d'effacer la photo, et l'un des policiers plus malin me prend mon smartphone pour vider la corbeille. Bon ça va.

Mais maintenant on m'autorise à traverser cette zone mais escorté par une voiture de sécurité avec warnings qui m'accompagne au delà de la sortie pour être bien certaine que je ne reviens pas faire une autre photo ?

Ouf.

Finalement je roule et commence à chercher une zone de bivouac quand un hôtel me fait de l'œil. Pas cher, moins de 20€, petit déjeuner inclus.

Tope là. Douche, lavage du linge, et, malgré mes courses, je vais chercher un restaurant local.

Voilà, c'est l'aventure qui m'est déjà arrivée au Pakistan, la photo de trop dans une zone sensible.