Epuyèn

Petite étape, 40km, 361 d+. Vent fort, de face qui se renforce l'après midi avec des rafales violentes. Heureusement je suis au camping.

Les paysages ont changé.

Je roule toujours sur la ruta 40, plus pour très longtemps. Je pense que les étapes vont raccourcir avec une route très dégradée et ce vent fou.

Le lac d'Epuyèn est une destination très visitée, mais mon camping a l'air tranquille, pourvu que ça dure.

Sous des arbres immenses, au moins 30m de haut.

Petit tour au lac, 

Sans bagages, mon vélo est une plume.

Ici j'ai beau dire que mon espagnol n'est pas au top, tout le monde veut me parler. Quel âge? Est-ce que je suis en bonne santé ? Et ma tension! Et je vais par où ? Obligé de montrer ma prévision de trace. Aïe on me prévoit de grandes difficultés à venir. Je comprends maintenant la préférence de certains pour la ruta 40, mais en repassant au Chili je vais quand même emprunter la carretera Austral.

Depuis le Los Angeles (Chili) un oiseau me hante.

C'est un ibis (?) Il est très commun, mais surtout il a un cri/chant modulé avec un son type électronique, comme le son d'un modem ou d'un téléphone a touches. Gente ti ta ti...

Et la nuit sous la tente, ça me réveille : qui est en train de téléphoner dans ce coin perdu!