Villa Santa Lucia

Malgré le froid et la pluie, je décide de partir de ma chambre peu agréable. 8h, départ, gants, veste de pluie.

C'est du goudron tout neuf, ça roule super, je me vois faire les 30 km qui me séparent de Villa Santa Lucia en 2 heures. Il en faudra 4.

Le goudron fait place au ripio et ça monte assez rudement par endroits.

La neige a dû tomber cette nuit, à peine plus haut. Ce qui est bizarre, c'est de lire que les baignades sont un peu dangereuses par endroits à cause du courant. Moi je dirais à cause du froid.

Ça y est!

Je croise un cycliste chargé, il va camper! Il me donne un excellent conseil d'hospedaje. J'y vais immédiatement, et c'est absolument parfait.

Aucune indication, mais une fenêtre s'ouvre et un occupant me fait signe. C'est là, des vélos, des cyclistes, on parle anglais, francais, espagnol, .... Chambres parfaites, petit déjeuner inclus, immense salle commune avec poêle à bois, cuisinière, frigo, tables... Et 20€, moitié prix par rapport à hier. 

Je suis très soulagé. Courses, et voilà.

Le camping, quand il fait froid et humide, si on peut éviter, il ne faut pas s'en priver.

D'ailleurs tous les cyclistes présents attendent la fin de la pluie depuis quelques jours déjà.

Commentaire du guide Petit Futé : Au croisement des routes pour Coyhaique (au sud) et Futaleufú ou Palena (vers l’est), cette petite bourgade où il semble toujours pleuvoir possède quelques chambres simples, si jamais vous tombez en rade. L’abri-bus qui se trouve à l’entrée du village (au niveau du croisement) est d’ailleurs tagué de diverses méditations, qui vous donneront un bref aperçu de votre situation : tenez-vous prêt à attendre longtemps, voire à camper, probablement sous la pluie.