Futaleufù

Aujourd'hui c'est l'aventure, à tous points de vue, mais je m'en sors bien.

Départ matinal, beau temps, sortie sur la grande ligne droite de Trevelin.

Jusque là ça va, mais j'ai été prévenu, le ripio va être "tough".

Bon, j'y suis

Et franchement jusque là rien d'impressionnant. Beaucoup de véhicules croisés, épais nuage de poussière.

Et le salut? 

Passage de la lame qui élimine quelques bosses.

C'est toujours magnifique

Rencontre d'un jeune allemand, périple énorme, matériel fantastique.

Deux suspensions, équipement complet et léger

 Ahhhh.

Il prend l'adresse du blog, aïe, j'ai oublié son prénom.

Là ça commence à se gâter fortement, ripio très ondulé sans répit, et vent en rafales fortes de face.

On longe le Fu, rivière à truites célèbre.

Premier poste frontière, sortie de l'argentine, sans problème.

Et fin du ripio.

La légende (Philippe et Domi) dit que certains s'arrêtent pour embrasser le goudron, je n'en étais pas loin.

Puis passage au Chili, et là, ouille.

Immigration ok, douane, premier choc. Il faut une identification du véhicule ! On sort pour checker la bicycletta? Glubss. Finalement elle prend la marque du vélo, le nom de la variante, et la couleur du cadre. Ouf, pas de fouille.

Je sors tout content. Un gars m'attendait, tout sourire. Le document de l'agriculture, et .... Je dois remplir un document attestant que je n'introduis ni fruits ni légumes. Heu...

Bon, j'indique la sacoche de mes bananes, avocats, citron, ail, tomate... Le gars rigole et me dit ou bien vous mangez tout ou bien poubelle

 Bon je mange une banane et adieu mes avocats murs à point.

Mais ce n'est pas fini, on fait le tour des 5 sacoches, et je dois dire ce qu'elles contiennent. Je mens un peu, j'ai encore mon petit déjeuner avec graines, mon repas,mes condiments.

Et ça passe. Ouf.

J'arrive enfin à Futaleufù. Il y a urgence, carte Sim, courses et hôtel. Je suis arrêté sur la place centrale, et une femme à vélo me propose de m'aider, elle tien un hostal ? Va pour une chambre. Je la suis, Ben ce n'est pas un hostal, c'est chez elle, bon ça ira. Ensuite elle me pilote en ville pour ma carte Sim. Et ça prendra 2 heures! Achat de la carte, ça ne marche pas, on lit le mode d'emploi, rien à faire. On contacte des gens, sa fille. Tous essayent. Finalement on fait appel à l'élite une "informaticienne/électronicienne" jeune, qui prend mon smartphone, fait des passes magiques et conclue que mon smartphone est bloqué. C'est la règle ici, au bout de 30 jours? Je n'ai pas tout suivi mais en débordant 15€, il devrait se passer des choses d'ici demain

Résultat ça marche au bout d'une heure. J'ai la 4g, mais pour combien de temps ?

A suivre.